Grand espace brut de béton et de briques, Bones se veut à la fois un gastro popu et un bar à tapas pour foodies branchés. Sur fond de gros son, des trentenaires perchés sur des tabourets s’arsouillent à coups de vins lowsulfatés en trempant leurs doigts dans des tapas aguichantes – escabèche de foie et […]
Grand espace brut de béton et de briques, Bones se veut à la fois un gastro popu et un bar à tapas pour foodies branchés. Sur fond de gros son, des trentenaires perchés sur des tabourets s’arsouillent à coups de vins lowsulfatés en trempant leurs doigts dans des tapas aguichantes – escabèche de foie et coeur de canard, tartare de veau, carpaccio de bar de ligne, saucisson fait maison, jambon de Bigorre, sandwich au cochon de lait…
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Derrière, en surplomb, se dressent la salle et la cuisine où s’agite James Henry. Des serveurs à barbe et tablier bordeaux s’affairent pour délivrer un menu unique, quatre services à 40 euros. Ricotta maison, chou noir de Toscane, anchois de Cantabrie, bouillon épicé aux fruits de mer crus en entrée. Pintade chou de Bruxelles et héliantis en plat. Assez enlevé et réussi. L’assiette de fromages réinterprétée en carpaccio miniature, on dit non. Le dessert – glace à la pomme, coing et praliné – ressemble à tous les desserts des restos à la mode.
Verdict : on mange bien et ça a de la gueule.
Bémol : avec le bourgogne un peu jeune, le « gastro popu » est un poil trop cher. Pour 10 euros de plus, on a Septime, à deux pas.
Bones 43, Rue Godefroy Cavaignac, Paris XIe, fermé dimanche et lundi.
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