Plusieurs témoignages concordants ont donné un éclairage nouveau à la tuerie d’Orlando. Omar Mateen, l’auteur d’une des pires attaques contre la communauté LGBT depuis des générations, serait peut-être lui-même homosexuel. Selon le journal quotidien Orlando Sentinel, au moins quatre témoins ont identifié Omar Mateen comme un habitué de la discothèque Pulse, le club gay d’Orlando […]
Plusieurs témoignages concordants ont donné un éclairage nouveau à la tuerie d’Orlando. Omar Mateen, l’auteur d’une des pires attaques contre la communauté LGBT depuis des générations, serait peut-être lui-même homosexuel.
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Selon le journal quotidien Orlando Sentinel, au moins quatre témoins ont identifié Omar Mateen comme un habitué de la discothèque Pulse, le club gay d’Orlando où s’est déroulé l’attentat. Il s’y serait même déjà fait remarquer pour son agressivité, selon un habitué.
Un simple repérage des lieux ? Pas vraiment, si l’on en croit un autre témoignage, publié dans le Los Angeles Times, qui établit que le jeune homme de 29 ans utilisait aussi un réseau social gay. Kevin West, lui même client régulier du Pulse, raconte qu’Omar Mateen lui a envoyé des messages pendant un an via l’appli de rencontre Jack’d.
Il aurait fait des avances à un ancien camarade de classe
Enfin, le Palm Beach Post relate le récit d’un de ses anciens camarades à l’académie de police d’Indian River Community College. Il raconte qu’ils seraient sortis parfois dans des bars gays avec un groupe d’amis. Omar Mateen lui aurait fait des avances alors qu’ils y étudiaient tous les deux, en 2006. « Il pense que Mateen était gay, mais qu’il ne s’exprimait pas là-dessus. » relate le journal.
Ces témoignages révèlent que les ressorts psychologiques derrière les motivations d’Omar Mateen étaient peut-être plus complexes qu’il n’y paraît. Jusqu’à présent, seule la piste de la radicalisation religieuse était envisagée. Omar Mateen avait fait allégeance à l’Etat islamique dans un coup de téléphone aux urgences juste avant l’attaque. L’EI avait par la suite confirmé la revendication de l’attentat.
Lundi, Barack Obama a confirmé que Omar Mateen avait été « inspiré par diverses sources d’information extrémistes sur internet », mais qu’il n’y a pas de « preuves claires » qu’il était « dirigé de l’extérieur » ou « qu’il fasse partie d’un complot plus vaste.«
Omar Mateen avait déjà fait l’objet de deux investigations du FBI, la première fois en 2013, quand des collègues de bureau s’étaient inquiétés de ses propos extrémistes, et la seconde en 2014, pour éclaircir ses liens possibles avec Moner Mohammad Abu Salha, le premier kamikaze américain mort en Syrie. Les deux enquêtes avaient été classées, faute de preuves suffisantes.
Pour le père d’Omar Mateen, c’est plus par homophobie que par radicalisation religieuse que son fils a agi. Quelques heures après l’attentat, il avait raconté à NBC News que Omar Mateen avait été particulièrement énervé à la vue de deux hommes en train de s’embrasser à Miami, il y a quelques mois de cela.
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