Mardi 24 novembre, Olivier Corel, 69 ans, dit “l’émir blanc” était placé en garde à vue puis condamné à six mois d eprison avec sursis pour détention illégale d’un fusil de chasse. Cet habitant d’Artigat (Ariège) est surtout soupçonné d’avoir formé spirituellement toute une génération de djihadistes sur le sol français. L’Obs prend l’exemple de […]
Mardi 24 novembre, Olivier Corel, 69 ans, dit « l’émir blanc » était placé en garde à vue puis condamné à six mois d eprison avec sursis pour détention illégale d’un fusil de chasse. Cet habitant d’Artigat (Ariège) est surtout soupçonné d’avoir formé spirituellement toute une génération de djihadistes sur le sol français.
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L’Obs prend l’exemple de Fabien Clain, qui a revendiqué en français les attentats du 13 novembre. Après avoir séjourné un an à Bruxelles, ce jeune homme s’est installé à Artigat durant un an. De même Sabri Essid, le demi-frère de Mohamed Merah, que l’on voit dans une vidéo de l’EI encourager son fils à exécuter un otage, était un habitué d’Artigat. Tous se sont depuis envolés pour la Syrie.
Quelle a été l’influence d’Olivier Corel sur ces djihadistes ?
En 2008, Fabien Clain assurait aux policiers n’avoir « jamais vu Corel encourager quiconque pour faire le djihad« , ajoutant : « Avec Corel, j’ai appris le Coran et l’arabe, rien d’autre. Je n’ai pas eu d’affinité avec lui, on ne pouvait pas rigoler avec lui, c’est quelqu’un de très sérieux« . Résultat : Olivier Corel n’a jamais été condamné. Ainsi, alors qu’il était devenu « le gourou du jeune Mohamed Merah » comme le note L’Obs, la justice aurait attendu trois ans avant de le faire témoigner,
D’origine Syrienne, Olivier Corel est arrivé en France en 1973 pour des études de pharmacie qu’il abandonne très vite. Il est rapidement interdit de séjour en Syrie et devient le responsable des Frères musulmans syriens en France. Il s’installe à Artigat en 1987, fait dans la poterie et l’élevage. « L’émir blanc » comme l’appelle Merah commence à être surveillé par les renseignements généraux en 2003. Selon L’Obs, à partir de 2014, Corel attire de plus en plus de jeunes en passe de radicalisation, qui gagnent la Syrie.
Les enquêteurs seraient désormais bien déterminés à définir le rôle de Corel dans la radicalisation des djihadistes responsables des attentats du 13 novembre.
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