Jeudi 29 décembre, Barack Obama a promis des représailles envers la Russie, affirmant que “les cyberactivités avaient pour but d’influencer l’élection” présidentielle américaine de novembre 2016 menant à la victoire du candidat républicain, Donald Trump. Le président Obama accuse le gouvernement de Vladimir Poutine d’avoir orchestré les piratages informatiques de plusieurs milliers d’emails de responsables […]
Jeudi 29 décembre, Barack Obama a promis des représailles envers la Russie, affirmant que « les cyberactivités avaient pour but d’influencer l’élection » présidentielle américaine de novembre 2016 menant à la victoire du candidat républicain, Donald Trump. Le président Obama accuse le gouvernement de Vladimir Poutine d’avoir orchestré les piratages informatiques de plusieurs milliers d’emails de responsables démocrates. Une opération qui a fortement affecté la campagne d’Hillary Clinton.
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
Deux groupes qui auraient des liens très forts avec les renseignements russes, l’APT 28 et l’APT 29, sont mentionnés comme étant responsables d’avoir piraté un parti politique américain, comme le révèle un rapport publié jeudi soir par le département de la sécurité intérieure de la police fédérale (FBI).
Trente-cinq diplomates de l’ambassade de Russie expulsés
De son côté, le Kremlin rejette « catégoriquement » ces « accusations infondées », reprochant à Washington de vouloir « détruire définitivement les relations russo-américaines qui ont déjà atteint le fond ». Le département d’Etat américain a ordonné l’expulsion de trente-cinq diplomates de l’ambassade de Russie à Washington, et du consulat à San Francisco. Ils ont désormais soixante-douze heures pour quitter les Etats-Unis, comme l’indique un communiqué de la Maison Blanche.
« Le président Obama expulse 35 diplomates, avec comme un air de déjà vu de la Guerre froide. Comme tout le monde, y compris le peuple américain, nous serons heureux de voir la fin de cette administration », a réagi l’ambassade de Russie au Royaume-Uni dans un tweet accompagné de la photo d’un canard.
President Obama expels 35 🇷🇺 diplomats in Cold War deja vu. As everybody, incl 🇺🇸 people, will be glad to see the last of this hapless Adm. pic.twitter.com/mleqA16H8D
— Russian Embassy, UK (@RussianEmbassy) December 29, 2016
Donald Trump, lui, a déclaré de manière laconique : « Il est temps pour notre pays de passer à autre chose ». Le futur président des Etats-Unis, qui prendra ses fonctions le 20 janvier prochain, a toujours assumé son désir de rapprochement avec son homologue russe. « Il va rencontrer des responsables du renseignement américain la semaine prochaine, afin d’être informé des détails de cette affaire, selon un bref communiqué », indique Le Monde. Barack Obama a promis qu’il y aurait d’autres sanctions.
{"type":"Banniere-Basse"}