L’organisation de défense des droits de l’homme estime que Barack Obama n’a pas assez rompu avec George W. Bush.
Si elle approuve vivement la décision du président américain de fermer la prison de Guantanamo, l’organisation Amnesty International – qui publie ce jeudi son rapport annuel 2009 – souligne que pour la septième année consécutive, « les Etats-Unis ont maintenu en détention, pour des durées illimitées et sans inculpation, des étrangers qualifiés de combattants ennemis« .
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Amnesty applaudit la résolution, ordonnée par Obama, d’interdire toute forme de torture, mais considère pourtant que « sur les politiques anti-terroristes, les réponses de la nouvelle adminitration ont été mitigées (…). Les attentes étaient énormes. » En d’autres termes, Barack Obama n’a pas suffisament coupé le cordon qui le lie à l’administration Bush, en ce qui concerne la lutte antiterroriste, en tout cas.
Amnesty souhaiterait également que le Président cherche « les responsabilités et les remèdes aux violations des droits de l’homme« , orchestrées pendant huit ans par le gouvernement Bush. L’organisation de défense des droits de l’homme reconnaît par ailleurs les actions de Barack Obama concernant l’arrêt définitif des interrogatoires musclés et des détentions secrètes de la CIA.
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