Malgré les convergences dans leur programme, malgré des sondages qui, en l’état, les annoncent comme 4eme et 5eme au soir du premier tour, malgré les mots répétées de part et d’autre en faveur d’une alliance à gauche, Benoît Hamon et Jean-Luc Mélenchon seront tous les deux candidats à l’élection présidentielle en avril prochain. Un pacte de non-agression […]
Malgré les convergences dans leur programme, malgré des sondages qui, en l’état, les annoncent comme 4eme et 5eme au soir du premier tour, malgré les mots répétées de part et d’autre en faveur d’une alliance à gauche, Benoît Hamon et Jean-Luc Mélenchon seront tous les deux candidats à l’élection présidentielle en avril prochain.
Un pacte de non-agression
Vendredi, alors que les électeurs écolos entérinaient son rapprochement avec leur candidat Yannick Jadot, Benoît Hamon rencontrait le leader de la France insoumise dans un restaurant parisien. « Je n’ai pas été surpris qu’il me confirme sa candidature et il ne l’a pas été que je lui confirme la mienne« , a indiqué ce dernier dans un communiqué publié sur sa page Facebook.
Une information confirmée dimanche soir par Benoît Hamon sur le plateau du 20H de TF1, avant de conclure d’un laconique : « dont acte, la situation est maintenant claire« . Il a ensuite préféré « se tourner vers tous les Français, et tous les Français de gauche« , qu’ils se sentent proches de Mélenchon ou de Macron, dans l’optique de mobiliser autour de sa candidature.
Les deux candidats ont tout de même conclu un pacte de non-agression. Benoît Hamon l’a encore confirmé ce matin sur France Inter.
L’Union européenne cristallise les divergences
Les divergences auront donc eu raison de tout espoir d’alliance entre le député des Yvelines et le député européen. « À cinquante jours du premier tour, il n’est pas possible de régler la différence qui par exemple nous sépare sur la question essentielle de l’Europe, » développe ainsi Jean-Luc Mélenchon.
Les deux hommes ont des positions antagonistes sur les questions européennes. La semaine dernière sur le plateau de l’Emission politique de France 2, le candidat de la France insoumise avait déclaré vouloir sortir des traités en dernier recours. Une position difficilement conciliable avec celle du candidat socialiste et de son nouvel allié vert.