La Direction du développement des médias (DDM) publie un bilan chiffré de la presse écrite pour 2007. Nuages fixes sur les chiffres d’affaires.
L’ensemble du secteur de la presse écrite a gardé son petit chiffre d’affaire de 10,7 milliards d’euros en 2007. Pas de progression, donc, par rapport à 2006 alors que, contexte politique surchargé oblige, la presse quotidienne nationale et la presse politique ont progressé.
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Mais sur le long terme, c’est une autre histoire pour la PQN. En presse, « chiffre d’affaire » rime avec « recette publicitaire ». Or, depuis 1999, l’évolution des ventes n’arrivent plus à palier à la baisse des recettes publicitaires. En 2007, les ventes de quotidiens nationaux au numéro ont augmenté de 3,9% alors que les recettes publicitaires ont chuté de 5,3%… Conséquence : un chiffre d’affaire total qui a du mal à se maintenir au niveau de celui de 1990.
Même topo pour les news magazines. Si la vente au numéro augmente (+12% en 2006, +17% en 2007), les recettes publicitaires font aussi défaut… Elles ont même reculé de 1% par rapport à l’année précédente.
La presse spécialisée grand public ne voit pas plus l’avenir en rose puisque, après avoir progressé 10 ans durant, voilà son chiffre d’affaire qui stagne à 4,15 milliards. Pareil ici, les ventes augmentent (+0,9%) mais les revenus publicitaires se cassent la binette (-2,7%).
Quant à la flambée de la presse écrite gratuite elle s’éteint progressivement. Depuis 2002, le secteur enregistre des progressions de 170%, 100%, 94%, 27% pour en arriver à +14% en 2007.
Triste temps pour la presse écrite qui aimerait une publicité plus rémunératrice…
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