Le créateur belge, passé avec brio par Cacharel, lance cette saison sa propre marque autour d’une idée forte : la féminité volontaire.
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Sur son mood-board, il a accroché une photo de Charlotte Rampling, prise par Helmut Newton en 1973. “J’aime cette image, dit-il, parce que le regard est intense, fort. On sent qu’elle n’est pas dans la compromission. C’est le genre de féminité, forte et volontaire, que je veux défendre.”
Soutenu et financée par le groupe italien Aeffe, Cédric Charlier, 33 ans, lance à l’occasion de la fashion week parisienne sa propre marque. Après avoir oeuvré pendant quatre ans à la relance, autant créative que commerciale, de la marque Cacharel, il y voit une libération. “Je respire, avoue-t-il même. Désormais, je peux développer mon propre style, sans devoir négocier avec un héritage.”
Aujourd’hui, il dessine donc des vêtements ultraconstruits et comme en possession du corps. “Même quand je travaille des matières fluides, précise-t-il, je fais en sorte qu’ils aient de la tenue et accompagnent les mouvements. Ils sont profilés, presque penchés vers l’avant.”
Marc Beaugé
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