Info’com le syndicat CGT des salariés de l’information et de la communication, dont une première affiche contre les violences policières avait scandalisé les syndicats de police, a encore frappé. Il vient de publier une seconde affiche dénonçant la répression qui vise les mobilisations contre la loi travail. Dans le même registre que la précédente, et avec […]
Info’com le syndicat CGT des salariés de l’information et de la communication, dont une première affiche contre les violences policières avait scandalisé les syndicats de police, a encore frappé. Il vient de publier une seconde affiche dénonçant la répression qui vise les mobilisations contre la loi travail. Dans le même registre que la précédente, et avec un graphisme similaire, elle représente les bottes des CRS sur une flaque de sang, avec ce message : « Stop à la répression! ».
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#LoiTravail #1er mai #NuitDebout Halte à la repression. #onsensouviendra pic.twitter.com/WL5PFMZT4F
— CGT Publicis (@CGTPublicis) May 1, 2016
Une affiche liée à la répression du 1er mai à Paris
Sur Twitter, le syndicat relie cette affiche à la manifestation du 1er mai, qui a fait l’objet d’une répression particulièrement vigoureuse à Paris : sur-présence policière, nasse séparant la manifestation en deux, tirs en rafale de grenades de désencerclement (voir les vidéos ci-dessous)… « Les manifestations du 1er mai ont été l’occasion pour le pouvoir dirigeant et les forces de l’ordre de passer un cap dans l’intimidation des manifestants en coupant délibérément le cortège parisien », écrit sur son site internet la CGT.
D’autres manifestations contre la loi travail ont été émaillées d’incidents. A Rennes un adolescent a ainsi perdu un œil lors d’une manifestation, dû à un tir de flashball – dont des personnalités de gauche réclament l’interdiction. Des violences policières contre des manifestants menottés ont également été filmées :
Synergie demande au ministre de l’Intérieur de porter plainte
Le syndicat des officiers de police Synergie condamne cependant fermement la campagne de la CGT, fustigeant un « torchon inspiré des pires heures de notre Histoire » et une « campagne ignoble d’une violence inouïe ». Pour Synergie, « il est désormais clair que la CGT rejoint les camps des casseurs et du totalitarisme de la rue ». Le syndicat demande au ministère de l’Intérieur de « déposer plainte contre cette affiche calomnieuse ».
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