Dans la soirée du dimanche 22 mai, à Paris, des militantes féministes se sont retrouvées pour rendre “femmage” aux victimes de féminicides durant le premier mandat du président.
Xe arrondissement de Paris, rue de la Grange-aux-Belles, dimanche 22 mai. Une vingtaine de militantes féministes s’arment de papiers et de colle pour étaler les noms de celles qui, durant le dernier quinquennat d’Emmanuel Macron, ont été tuées par leur conjoint ou ex-conjoint.
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
En érigeant ce mémorial, les activistes ont souhaité dénoncer “l’inaction meurtrière du quinquennat Macron”, ainsi que “l’indifférence” et “le silence assourdissant” du gouvernement concernant les féminicides (pour rappel, une femme est assassinée par son compagnon ou ex-compagnon tous les deux jours en France).
Une manif au festival de Cannes
Quelques heures plus tôt ce dimanche 22 mai, au festival de Cannes, le collectif “les colleuses” affichait lui-aussi le nom des 129 femmes tuées depuis l’édition 2021 de l’événement cinéphile.
Les militantes féministes veulent de toute évidence maintenir la pression sur l’exécutif et le sommer d’agir concernant la lutte contre les violences sexistes et sexuelles : mardi 24 mai à Paris, #NousToutes a participé aux côtés du mouvement #MeToo politique à une manifestation contre la présence, au sein du nouveau gouvernement Macron, de Gérald Darmanin, Damien Abad et Éric Dupond-Moretti.
{"type":"Banniere-Basse"}