On peut reprocher beaucoup de choses à Tinder (notamment d’avoir le tweet facile) mais peut-on reprocher à l’appli de rencontres amoureuses d’avoir “tué l’amour”? Dans un papier du New York Magazine, repris par Slate.fr, la journaliste Jesse Singal essaie de nuancer un grand article publié dans Vanity Fair, dans lequel Tinder est accusé d’avoir créé une “apocalypse des […]
On peut reprocher beaucoup de choses à Tinder (notamment d’avoir le tweet facile) mais peut-on reprocher à l’appli de rencontres amoureuses d’avoir « tué l’amour »? Dans un papier du New York Magazine, repris par Slate.fr, la journaliste Jesse Singal essaie de nuancer un grand article publié dans Vanity Fair, dans lequel Tinder est accusé d’avoir créé une « apocalypse des relations amoureuses ».
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Vanity Fair a interrogé de nombreux utilisateurs de l’application qui parlent de leurs « plans cul » et de la morosité que peut provoquer l’enchaînement des rencontres d’un soir. C’est d’ailleurs ce message qui a poussé le Community Manager du compte Twitter de Tinder à envoyer une trentaine de gazouillis pour se défendre d’avoir « tué l’amour ».
Tinder creates experiences. We create connections that otherwise never would have been made. 8 billion of them to date, in fact.
— Tinder (@Tinder) 11 Août 2015
Le New York Magazine souligne pourtant que « le mot ‘anecdote’ écrit au pluriel ne s’écrit pas ‘data' ». En somme, que même si la journaliste de Vanity Fair a interrogé plus de 50 personnes pour son article, il n’est pas pertinent d’en tirer des conclusions générales sur la manière dont tous les vingtenaires et trentenaires vivent leurs relations amoureuses.
« Les utilisateurs de Tinder constituent une tranche importante de la population à étudier, mais ils ne peuvent représenter ‘la société’ ou ‘la génération Y’ (dite « millenials’) ou toute autre catégorie aussi large », souligne l’article.
Et de s’interroger sur les « nombreux, nombreux ‘millenials’ qui se sont mariés avant d’avoir 25 ans? »
« Sceptique » devant les résultats d’une étude sociologique nationale
L’article de Vanity Fair fait mention d’une étude sociologique d’un livre intitulé Generation Me, dont une des co-auteurs Jean Twenge explique au NY Mag qu’elle a été interviewée par la journaliste de Vanity Fair, mais que cette dernière était « sceptique » vis-à-vis des résultats obtenus dans Generation Me (dans lequel le chercheurs ont trouvé que les « millenials » ont moins de partenaires sexuels que les précédentes générations):
« Je lui ai dit qu’il y avait une grande différence entre aller se balader et parler à des des gens et un questionnaire représentatif au niveau national. J’ai dû lui répéter ça 5 ou 6 fois, mais il était évident qu’elle ne m’entendait pas. »
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