Évincée de la direction des Républicains en décembre 2015, en raison de ses multiples prises de position divergentes avec Nicolas Sarkozy, Nathalie Kosciusko-Morizet assume et allume. Dans un portrait que lui a consacré Le Monde, NKM se déclare “en mode greffage de couilles”, avec ses collègues qu’elle juge trop timorés. Selon les informations du quotidien, la député […]
Évincée de la direction des Républicains en décembre 2015, en raison de ses multiples prises de position divergentes avec Nicolas Sarkozy, Nathalie Kosciusko-Morizet assume et allume. Dans un portrait que lui a consacré Le Monde, NKM se déclare « en mode greffage de couilles », avec ses collègues qu’elle juge trop timorés. Selon les informations du quotidien, la député de l’Essonne annoncera sa candidature à la primaires des Républicains pour la présidentielle de 2017 lors du journal 20h de TF1 du mardi 8 mars. Le lendemain de la parution de son livre-programme, Nous avons changé le monde (éd. Albin Michel).
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« Je suis chiante »
« Mon principal défaut ? Je suis chiante ! », explique celle que l’ancien président Jacques Chirac avait qualifié « d’emmerdeuse », avant d’égrainer la liste des défauts des cadres du parti Les Républicains, sa famille politique. Le Monde écrit :
« A ses yeux, les autres candidats à la primaire ne seraient que des ‘hypocrites’. Dans son viseur : Bruno Le Maire, accusé de se laisser aller à ‘des revirements purement électoralistes’, ainsi qu’Alain Juppe et François Fillon, à qui elle reproche de ne pas oser voter contre les options de M. Sarkozy en bureau politique ‘pour ne pas se retrouver minoritaires’. ‘Moi, je m’en fous d’être minoritaire à un moment donné ! Cela ne signifie pas qu’on a tort sur le long terme’, lâche-t-elle avant d’expliquer, dans une langue qui n’appartient qu’à elle, qu’elle est ‘en mode greffage de couilles’ avec ses collègues qu’elle juge trop timorés…
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