Elle est belle, bluffante, prometteuse. La Nintendo 3DS débarque enfin en France. Maintenant, on attend les jeux !
Elle est là. Annoncée il y a un an, la Nintendo 3DS arrive en France à la fin de la semaine. Deux coloris sont disponibles : un noir brillant et un bleu turquoise du plus bel effet qui, au moins, nous consolent du personnage disgracieux façonné, via l’appareil photo intégré, par son éditeur de Mii (l’alter ego du joueur, comme sur la Wii) à partir de notre visage pourtant souriant.
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Ladite photo est en relief : c’est la première innovation de la 3DS, qui permet de s’amuser un peu avant même d’insérer un jeu dans sa fente à cartouches (qui accueille aussi les titres DS). L’effet de relief est bluffant, même s’il faudra se tenir bien en face de l’écran pour en profiter.
Dans la boîte, l’acheteur trouvera six cartes destinées aux minijeux de réalité augmentée préinstallés. Mario, Kirby et Link apparaîtront ainsi sur notre bureau entre deux parties de pêche (on penche la console pour lancer l’hameçon, on la redresse pour piéger le maquereau) ou de tir (on vise le dragon, on lui tourne autour sans lâcher la 3DS). Marrant.
L’ensemble, avec les autres applications disponibles (un enregistreur-éditeur de sons, un logiciel de gestion tout de la promesse : voilà ce dont la 3DS est capable.
Elégamment finie (surtout si l’on se remémore le très massif premier modèle de DS), la petite nouvelle, avec ses beaux écrans (3D en haut, tactile en bas), ses fonctions de détection de mouvements et son système d’échange de données entre possesseurs (même en veille, même si ce sont des inconnus croisés dans la rue) augure du meilleur. La balle est à présent dans le camp des créateurs de jeux. On y revient après s’être penché sur leurs premières tentatives.
Erwan Higuinen
Nintendo 3DS environ 250 euros
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