Sur la couverture, il a le visage crispé par l’effort. Le titre, lui, est équivoque : “Moi je suis un grimpeur”. Le président des Républicains a livré une interview sur le thème du vélo pour le dernier numéro du Parisien magazine, paru aujourd’hui. “Ses confidences de fou du vélo, ses souvenirs d’ado fan du tour, ses […]
Sur la couverture, il a le visage crispé par l’effort. Le titre, lui, est équivoque : « Moi je suis un grimpeur ». Le président des Républicains a livré une interview sur le thème du vélo pour le dernier numéro du Parisien magazine, paru aujourd’hui. « Ses confidences de fou du vélo, ses souvenirs d’ado fan du tour, ses records perso, son plaidoyer pour Armstrong : Nicolas Sarkozy nous raconte ses Grandes boucles », annonce d’emblée le magazine. A la lecture des six pages de l’interview, le moins que l’on puisse dire, c’est que l’on est servi.
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Un métabolisme de champion
On y apprend notamment qu’en vacances, l’ex locataire de l’Elysée avale 3 000 kilomètres par an, répartis sur cinq sorties par semaine durant ses vacances. « Quand je suis en vacances, je fais 60 km et je franchis deux ou trois cols« , raconte-t-il. Concrètement, 3 000 km / 25 jours = 120 km/jour de vélo pour Nicolas Sarkozy. Et il ne « brûle » que « de 1 700 à 1 800 calories par sortie », explique-t-il. Or L’Obs rappelle qu’un homme de son âge dépense en moyenne plus de 2 000 calories pour 100 km parcourus. Un corps taillé pour les présidentielles de 2017 ?
« Ma femme est angoissée quand je sors en vélo »
Mais le champion sait rester humble. Il ne fait pas de vélo dans Paris par « peur de percuter une voiture », et lors de ses sorties cyclistes: il « essaie de rester discret »: « Je n’ai pas envie qu’on me voie monter les montages du Haut-Var à 12 ou 13 km/h » . L’ancien président confie d’ailleurs qu’il faut être au top pour le suivre: « les policiers qui me rejoignent en août s’entraînent en juillet. Sinon, même sportifs, ils auraient du mal à grimper. Et je ne les attendrais pas, ce n’est pas dans mon tempérament« . Un seul obstacle l’arrête: « Quand il y a du mistral dans le Var, je n’y vais pas, c’est trop dur. » Nicolas Sarkozy qui renonce? On y croirait presque.
Au long des six pages d’interview, on déniche tout de même une vraie question de politique en conclusion : « Y a-t-il des analogies entre cyclisme et politique ?« , demande la journaliste du Parisien magazine. Nicolas Sarkozy répond alors : « Oui. Ne jamais renoncer. Jamais. En politique comme en vélo, le chemin est semé de difficultés, il faut arriver à maturité. Ce n’est pas qu’une affaire de persévérance, de résistance. J’aime les valeurs véhiculées par les cyclistes : le travail, le courage, la proximité, l’effort, aller au bout de la souffrance. »
A vous de lire entre les lignes.
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