Difficile de passer à côtés des Républicains en ce moment. En librairie, dans les sondages où dans la presse, Sarko, Juppé, Fillon, Le Maire and co sont partout. On friserait presque l’indigestion. Alors que doit sortir aujourd’hui Faire, le livre de François Fillon, le président des Républicains, Nicolas Sarkozy, livre aujourd’hui un grand entretien au Parisien, marqué du sceau […]
Difficile de passer à côtés des Républicains en ce moment. En librairie, dans les sondages où dans la presse, Sarko, Juppé, Fillon, Le Maire and co sont partout. On friserait presque l’indigestion. Alors que doit sortir aujourd’hui Faire, le livre de François Fillon, le président des Républicains, Nicolas Sarkozy, livre aujourd’hui un grand entretien au Parisien, marqué du sceau de la repentance.
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La recette est éculée, oui, Sarko admet avoir changé et cette fois il n’y va pas par quatre chemins : « Vous avez vu comme je suis calme maintenant ? Un vrai toutou. » Face à un pannel de sept lecteurs du quotidien, l’ancien président aborde plusieurs thèmes. « Oui, il y a beaucoup de chose que je referais différemment », confesse-t-il en préambule en répondant à une question sur les climat des affaires et son style parfois brutal à l’Elysée.
« Plus jeune, j’étais un peu bulldozer »
Dix thèmes ont été abordés durant les deux heures et demie de l’entretien. « La Libye, Syrie et Russie » : « Non, non et non », Sarko ne regrette pas le moins du monde l’intervention en Libye en 2011 : « Les jeunes Libyens sont descendus dans la rue et nous ont demandé de les sauver. Et moi, j’aurais dû rester tranquillement dans mon bureau ? » Il a ensuite abordé le thème très actuel des « Migrants et de l’intégration », le « Front national », « L’Homme et l’Elysée en 2017 » (« Plus jeune, j’étais un peu bulldozer ») où l’ex est revenu sur l’emploi des mots « casse-toi, pauvre con » et « racaille », il regrette le premier mais absolument pas le second.
Il a aussi abordé le sujet houleux des « affaires » en répondant à une question sur l’affaire Bygmalion qui représenterait pour les Français un scandale d’Etat : « La vérité finit toujours par triompher. (…) Qui a été plus examiné, interrogé, laserisé que moi ? »
Les autres thèmes abordés :
– « Le renouvellement politique et Emmanuel Macron » (« Macron est l’alibi qui justifie une goutte de modernité dans un océan d’archaïsme. »)
– « Les 35 h, les enseignants et les fonctionnaires » (« Le problème du statut des enseignants est clairement posé. »)
– « Les travailleurs européens » (« Nous n’avons pas fait l’Europe pour accepter le dumping social. »)
– « Les impôts » (« Revenir dans la moyenne européenne. »)
– « Les radars et la sécurité routière » (« Une règle sévère contre ceux qui mettent les vies des autres en danger. »)
Enfin, une info de taille, Nicolas Sarkozy ne déjeune plus au Fouquet’s et conseille plutôt le Bristol car « leur chef est fantastique ». C’est donc vrai, il a bien changé.
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