Visé par un article d’“Ebdo”, Nicolas Hulot contre-attaque et annonce son intention de porter plainte contre le magazine et les deux journalistes auteurs de l’enquête.
Nicolas Hulot sort de silence. Le ministre de la Transition écologique a décidé de porter plainte pour « diffamation », à l’encontre de l’hebdomadaire Ebdo et des deux journalistes auteurs de l’article, Anne Jouan et Laurent Valdiguié. La plainte n’a pas encore été déposée mais devrait l’être « d’ici la fin de la semaine » ont précisé ses avocats.
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La contre-attaque de Hulot
Depuis la parution d’un article mis en Une du magazine le 9 février, le soupçonnant de harcèlement sexuel et de viol – même si aucun fait n’est décrit précisément –, l’ancien animateur vedette de TF1 avait choisi de se cloitrer dans sa maison en Bretagne. La veille de la mise en kiosque, il s’était invité dans la matinale de RMC pour prendre « les devants » et tenter d’éteindre la polémique sur « deux affaires qui n’en sont pas« .
VIDEO – Le Premier ministre et le président de la République “m’ont affirmé leur confiance”, “il n’y a pas d’affaires”, affirme Nicolas Hulot #BourdinDirect @N_Hulot https://t.co/0DiuXwkBaL pic.twitter.com/WnJUCZBp1X
— BFMTV (@BFMTV) February 8, 2018
Le parquet de Saint-Malo après un week-end de recherche a finalement confirmé qu’une plainte pour « un fait de viol » avait bien été déposée contre Nicolas Hulot en 2008. Mais les faits, qui auraient eu lieu en 1997, étaient donc automatiquement prescrits et la plainte a été classée sans suite, empêchant l’ouverture d’une enquête.
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