On aurait presque tendance à l’oublier, mais l’état d’urgence en France est toujours en vigueur, et ce depuis les attentats qui ont frappé Paris le 13 novembre 2015. Après avoir été renouvelé plusieurs fois, il a été prolongé jusqu’au 26 juillet 2016. L’occasion pour l’émission Data Gueule de s’attaquer, lundi 30 mai 2016, à cette mesure qui permet […]
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
On aurait presque tendance à l’oublier, mais l’état d’urgence en France est toujours en vigueur, et ce depuis les attentats qui ont frappé Paris le 13 novembre 2015. Après avoir été renouvelé plusieurs fois, il a été prolongé jusqu’au 26 juillet 2016. L’occasion pour l’émission Data Gueule de s’attaquer, lundi 30 mai 2016, à cette mesure qui permet notamment d’assigner des personnes à résidence et de réaliser des perquisitions le jour et la nuit aux domiciles de suspects, uniquement avec un contrôle du juge à postériori.
« L’avantage quand on est pressé, c’est qu’on évite de penser« , assène la voix-off, avant d’égrainer des chiffres qui montrent que la grande majorité des perquisitions et assignations à domicile ont eu lieu pendant le premier mois de l’état d’urgence. Et de donner la parole à des spécialistes qui montrent aussi bien le danger d’avoir « fait rentrer des mesures d’exception dans le droit » mais également ce qu’implique la notion « d’urgence » au sens philosophique du terme, au niveau de notre rapport au temps.
{"type":"Banniere-Basse"}