La ministre de l’Education Najat Vallaud-Belkacem vient d’annoncer dans sa conférence de rentrée du 29 août qu’elle avait pris rendez-vous avec les éditeurs du jeu Pokémon Go afin de “demander à ce qu’il n’y ait pas de Pokémon rares dans les établissements scolaires”. Pour rappel, Pokémon Go est un jeu gratuit sur smartphone. On y incarne un […]
La ministre de l’Education Najat Vallaud-Belkacem vient d’annoncer dans sa conférence de rentrée du 29 août qu’elle avait pris rendez-vous avec les éditeurs du jeu Pokémon Go afin de « demander à ce qu’il n’y ait pas de Pokémon rares dans les établissements scolaires ».
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Pour rappel, Pokémon Go est un jeu gratuit sur smartphone. On y incarne un avatar qui se déplace sur une carte de type Google Maps et des Pokémon apparaissent (puis disparaissent) sur le chemin. Il faut ensuite les « attraper » suivant un principe de réalité augmentée. Si un Pokémon « rare » apparaît, la ministre redoute des débordements et craint donc pour la « sécurité » des élèves.
Le risque d’attirer beaucoup de joueurs devant les écoles
Au-delà de l’apparition de Pokémon rares, il y a également la question des « Pokéstop » et des « arènes », qui sont des lieux de rencontre pour les joueurs. Généralement, ils ont été disposés dans des endroits « repères » comme des mairies, églises ou écoles. Ces lieux risqueraient d’attirer « beaucoup de gens, au-delà des élèves« , a soulevé la ministre.
Si l’initiative part d’une bonne intention, le sérieux avec lequel la ministre s’est appliquée à bannir des Pokémon a tout de même de quoi faire sourire. Certains journalistes qui se sont même amusés à imaginer la journée type d’un adolescent dans un collège rempli de Pokémon.
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