La demi-soeur de Bernard Laroche sort un livre, et était hier soir devant les caméras de TF1. Elle dit toujours avoir été victime de pressions de la part des gendarmes.
L’opération de communication de Murielle Bolle se déploie sur plusieurs médias. Celle qui avait déclaré devant les gendarmes, puis le juge d’instruction, que son oncle Bernard Laroche était venu la chercher au collège le mardi 16 octobre 1984, avant d’aller récupérer le petit Grégory, puis de revenir seul, sort un livre Briser le silence, et était hier soir devant les caméras de TF1.
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« Je l’ai dit et je le répète : le jour de la mort de Grégory, je suis sortie du collège comme d’habitude, j’ai pris le bus comme d’habitude, a raconté la femme de 49 ans, je me suis arrêtée chez la tante Louisette où étaient Bernard et son fils Sébastien. J’espère qu’on va enfin me croire : la justice, les parents de Grégory et l’opinion publique à laquelle j’ai été jetée en pâture« .
Murielle Bolle explique aussi avoir peu de contacts avec sa sœur, la veuve de Bernard Laroche: « Avec Marie-Ange, nos relations n’ont plus jamais été les mêmes. Autrefois on était très proches mais, désormais, quand on se voit, on se dit bonjour, parfois on prend un café, mais ça ne va jamais plus loin. On n’a jamais reparlé de l’affaire ensemble« .
La Vosgienne a expliqué que l’affaire avait « brisé sa vie« . Elle a répété, comme elle le fait depuis qu’elle est revenue dans sa famille, que son oncle Bernard Laroche est innocent : « Ce n’est pas lui. Il était là quand je suis rentrée de l’école, ça ne peut pas être lui. Bernard est un être tellement gentil et généreux que jamais il n’aurait pu faire cela« . « Si je n’avais pas eu peur de la pression des gendarmes, de leurs menaces, et que je n’avais pas dit ce que j’avais dit, peut-être qu’il serait encore vivant. Ce poids ne me quittera jamais », raconte-t-elle.
Murielle Bolle et la famille Laroche avaient porté plainte sur les conditions de la garde à vue de Murielle Bolle, dénonçant d’éventuelles pressions contre l’adolescente. Des plaintes qui se sont soldées par un non-lieu en 1988. En 1984, pendant son interrogatoire, les gendarmes lui avaient demandé si elle était sûre de ce qu’elle racontait, le fait que Bernard Laroche soit venu la chercher, puis qu’il soit parti prendre le petit Grégory, puis soit revenu seule : « Oui, c’est vrai. Je m’en souviens parfaitement. Je m’en souviendrai toute ma vie », répondait alors l’adolescente.
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