Bavure ou simple accident ? Amadou Komé, âgé de 33 ans, est mort dans un commissariat du Xe arrondissement de Paris, dans la nuit du 6 mars, après avoir été interpellé près de la gare du Nord, révèle Le Parisien. Une source policière, pour qui M. Komé n’était “manifestement pas bien” lors de l’interpellation, livre les premiers éléments de […]
Bavure ou simple accident ? Amadou Komé, âgé de 33 ans, est mort dans un commissariat du Xe arrondissement de Paris, dans la nuit du 6 mars, après avoir été interpellé près de la gare du Nord, révèle Le Parisien. Une source policière, pour qui M. Komé n’était “manifestement pas bien” lors de l’interpellation, livre les premiers éléments de l’enquête.
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« Quand les policiers ont voulu le menotter, il s’est débattu. Ils ont dû procéder à une manœuvre d’étranglement pour lui passer les menottes. A l’arrivée au commissariat à 0 h 25, ils se sont rendu compte qu’il était amorphe. Le Samu a tenté de le ranimer, en vain. »
L’affaire n’avait fait aucun bruit et avait été rapidement qualifiée d’homicide involontaire. Mais devant ce décès soudain, les proches de la victime ont “chargé leur avocat, Me Eddy Arneton, de déposer une plainte contre X pour violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner et abstention de porter assistance à une personne en péril » écrit le Parisien. Selon la sœur de M. Komé, les circonstances de la mort ne sont pas claires.
“Le matin de son décès, il a fallu que je passe trois appels à l’IGPN et que j’implore la personne au standard pour enfin obtenir des informations sommaires. Au téléphone, on m’a dit qu’il avait été transporté couché dans le fourgon et qu’il était mort à 0 h 30. En découvrant l’acte d’état civil, j’apprends que son décès n’a été déclaré que deux heures plus tard. Je me demande si on ne veut pas nous cacher quelque chose.”
Autre élément semant le doute chez la famille des victimes : la plaie qu’ils ont vue sur son visage quand ils se sont rendus à l’Institut médico-légal. Depuis, l’entourage de la victime attend des réponses. “Tant que je ne sais pas ce qui s’est passé, je suis incapable de faire mon deuil”, a déclaré la femme de M. Komé au Parisien. « J’imagine tous les scénarios possibles. C’est insoutenable. »
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