Christophe Castaner, chef du premier parti de France.
Mon idole était inconnue il y a encore douze mois. Aujourd’hui c’est une star, Christophe Castaner. Devenu le chef du premier parti de France, à main levée et sans opposition, il sait s’imposer. Pour preuve, la même semaine Robert Mugabe arrêta la politique. Un hasard ? Non.
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Mon Cricri nous permet surtout de se poser une question : les dirigeants politiques, préfère-t-on les imaginer appartenant à l’Olympe ou sommes-nous contents qu’ils nous ressemblent ? Chemise ouverte et gourmette au poignet, mon idole appartient à la seconde catégorie, et c’est sa force. Qui imagine Edouard Balladur dans un bar PMU ? Qui imagine Lionel Jospin au camping des Flots bleus ? Et même, qui imagine Emmanuel Macron en demi de mêlée ?
Et c’est là qu’intervient Castaner, en parfait binôme de Manu. Il est le Sancho Panza de Don Quichotte, il est le Charles Gérard de Jean-Paul Belmondo, il est le Christophe Dugarry de Zinedine Zidane (note de l’auteur : trois comparaisons pour me mettre en même temps dans la poche les lecteurs de Télérama, ceux des Cahiers du cinéma et ceux de L’Equipe. Vous secouez les trois, ça vous donne un lecteur des Inrocks).
Mon idole devrait parler avec Brice Hortefeux
Mon idole a un grand talent : il sait qu’il n’est pas le meilleur ! Une qualité qui manque à beaucoup de gens… mais nous ne sommes pas là pour parler de François Bayrou. En gros, il y a la pensée complexe et puis il y a Christophe Castaner ! Comme porte-parole, il était même censé nous l’expliquer, en nous donnant l’impression que, peut-être, il ne l’avait pas comprise lui-même. Là, il a sublimé son poste.
Le seul problème de ce genre d’attelage, c’est quand le premier de cordée tombe, il emmène avec lui le second. Mon idole devrait en parler avec un certain Brice Hortefeux. Surtout que ce dernier ne reproche probablement rien à Nicolas Sarkozy, estimant que, sans lui, il n’aurait jamais grimpé aussi haut sur la montagne du pouvoir.
La reconnaissance : une vraie qualité de deuxième (note de l’auteur : une conclusion pour les lecteurs de Psychologies Magazine).
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