Le laboratoire montpelliérain Abivax a annoncé fonder de grands espoirs sur une molécule qui pourrait révolutionner le traitement contre l’infection au VIH.
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Cette société de biotechnologie, qui collabore avec le CNRS et l’université de Montpellier à la recherche de nouveaux traitements effectue des recherches sur ABX464. Cette molécule administrée au patient provoquerait un mécanisme de baisse de la charge virale, ce qui faciliterait la prise en charge du traitement, qui, actuellement avec les trithérapies, reste relativement contraignant.
“Une personne atteinte par le VIH est obligée de prendre son traitement tous les jours, explique Didier Scherrer, le vice-président de la société, qui emploie 35 salariés. Si le traitement est arrêté, le virus se multiplie, et reprend de plus belle.”
Une expérience menée sur des souris porteuses du virus auxquelles on a administré la molécule ABX464, le “rebond” du VIH est beaucoup, beaucoup moins important une fois la trithérapie arrêtée. “Cela ne signifie pas que l’on élimine le virus dans l’organisme, mais on arrive à le contrôler”, selon Didier Scherrer
Une mise sur le marché d’ici 2020 ?
Ce nouveau traitement permettrait de simplifier le quotidien des personnes touchées par le virus du sida : “la fréquence d’administration et la durée du traitement avec cette nouvelle molécule pourraient être bien inférieures à celles des traitements actuels contre le VIH”.
“Une étude sur 28 personnes porteuses du VIH, qui respectent leur trithérapie, et qui reçoivent en même temps la molécule ABX464 vient d’être menée, souligne le professeur Jamal Tazi, de l’université de Montpellier. Les résultats seront connus à la fin du moins d’avril.”
Si les résultats des études s’avèrent concluants, Abivax espère une mise sur le marché d’ici 2020.
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