Après avoir qualifié d’”épouvantables” les faits d’agressions et de harcèlement sexuels rapportés par huit élues et attribués à Denis Baupin, Michel Sapin n’a pu éviter de revenir sur l’affaire le concernant lors d’un point presse mardi 10 mai au soir. Petit rappel des faits : dans L’Elysée Off, les journalistes Stéphanie Marteau et Aziz Zemouri accusaient le […]
Après avoir qualifié d' »épouvantables » les faits d’agressions et de harcèlement sexuels rapportés par huit élues et attribués à Denis Baupin, Michel Sapin n’a pu éviter de revenir sur l’affaire le concernant lors d’un point presse mardi 10 mai au soir.
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Petit rappel des faits : dans L’Elysée Off, les journalistes Stéphanie Marteau et Aziz Zemouri accusaient le ministre des Finances d’avoir fait « claquer l’élastique de la culotte » d’une journaliste lors d’un déplacement à Davos en janvier 2015. Or, interrogée mardi par Metronews, une membre du collectif Bas les pattes, à l’origine de la tribune des 40 femmes journalistes politiques publié dans Libération en 2015, assure qu’il « ne s’agit ni d’une culotte qu’on fait claquer ni d’une main aux fesses« , mais que le ministre aurait en réalité « touché le bas du dos » de la journaliste en question.
Mardi soir, Michel Sapin s’est de nouveau estimé victime de « calomnie« , assurant qu’il s’agissait « d’allégations totalement fausses« , « déclarées comme telles par des personnes qui pouvaient être directement ou indirectement concernées. »
« Je considère cette histoire réglée entre vous et moi, depuis le jour même »
Pourtant, le ministre a par la suite transmis un communiqué d’excuses à l’AFP, dans lequel il revient en détails sur l’affaire :
« Lors d’un déplacement en janvier 2015 à Davos, au milieu d’une vingtaine de personnes, j’ai fait à une journaliste une remarque sur sa tenue vestimentaire en posant ma main sur son dos. Il n’y avait dans mon attitude aucune volonté agressive ou sexiste, mais le seul fait d’avoir choqué la personne en question démontre que ces paroles et ce geste étaient inappropriés, et j’en ai été et en suis encore désolé. »
Quelques minutes plus tard, Michel Sapin aurait présenté ses excuses à la journaliste, qui avait demandé à le voir en tête-tête.
« Dans un message qu’elle m’a adressé à la veille de la parution du livre, la journaliste me disait qu’elle déplorait la manière dont l »épisode de Davos était raconté et ajoutait, je cite, « Je considère cette histoire réglée entre vous et moi, depuis le jour même » assure-t-il.
Communiqué de #MichelSapin à @afpfr pic.twitter.com/hhkBt8Tju8
— Hélène Fontanaud (@HeleneFontanaud) 10 mai 2016
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