Donald Trump Président des Etats-Unis ? Ce scénario catastrophe pourrait se réaliser le 8 novembre prochain selon le réalisateur américain Michael Moore. Dans un long texte publié sur site, traduit par le Huffington Post en français, Moore se change en oiseau de mauvais augure, et énonce cinq raisons qui vont conduire à la victoire de “ce clown […]
Donald Trump Président des Etats-Unis ? Ce scénario catastrophe pourrait se réaliser le 8 novembre prochain selon le réalisateur américain Michael Moore. Dans un long texte publié sur site, traduit par le Huffington Post en français, Moore se change en oiseau de mauvais augure, et énonce cinq raisons qui vont conduire à la victoire de « ce clown à temps partiel et sociopathe à temps plein ».
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Déjà en décembre 2015, comme il le rappelle dans son billet, il prédisait dans une interview à Business Insider la victoire du magnat de l’immobilier à la primaire républicaine. Trump a officiellement été investi candidat du parti républicain le 21 juillet. Michael Moore aura-t-il encore raison ?
Selon le réalisateur, Hillary Clinton aura beau combattre son rival avec « des faits et des arguments logiques », rien n’y fera. Il rappelle notamment que « le taux de participation dépasse rarement 50 % dans la plupart des élections », et que les seuls électeurs qui se déplaceront seront des pro-Trump.
Un réservoir de voix
La première raison évoquée par Michael Moore est que Trump pourrait bénéficier des voix d’Etats traditionnellement démocrates, qui ont élu des gouverneurs républicains depuis 2010, à savoir ceux de la région des Grands Lacs : le Michigan, l’Ohio, la Pennsylvanie et le Wisconsin. Il pourrait se passer un phénomène similaire au Brexit, selon le réalisateur, avec un Trump se posant en défenseur de la classe ouvrière :
« Ce paysage déprimant d’usines en décrépitude et de villes en sursis est peuplé de travailleurs et de chômeurs qui faisaient autrefois partie de la classe moyenne. Aigris et en colère, ces gens se sont fait duper par la théorie des effets de retombées de l’ère Reagan. Ils ont ensuite été abandonnés par les politiciens démocrates qui, malgré leurs beaux discours, fricotent avec des lobbyistes de Goldman Sachs prêts à leur écrire un beau gros chèque.
Hillary Clinton, un problème en soi
Le réalisateur américain explique ensuite, avec une ironie certaine, que « 240 ans de domination masculine risquent de se terminer » si Hillary Clinton est élue Présidente, et que pour les hommes blancs conservateurs, cela n’est pas concevable : « après avoir passé huit ans à nous faire donner des ordres par un homme noir, il faudrait maintenant qu’une femme nous mène par le bout du nez? ».
Il ajoute comme troisième raison que l’ex-First Lady est un problème en elle-même, vu qu’elle jouit d’une très grande impopularité, et qu’elle représente : « la vieille manière de faire de la politique, c’est-à-dire l’art de raconter n’importe quoi pour se faire élire, sans égard à quelque principe que ce soit. » Clinton est ainsi impopulaire chez les jeunes, plutôt partisans de Bernier Sanders, et ne pourra pas compter sur leur implication : « le partisan moyen de Sanders qui fait l’effort d’aller voter ne fera pas l’effort de convaincre cinq autres personnes d’en faire de même ».
Enfin, Michael Moore souligne que les électeurs américains se transforment en « des anarchistes malicieux lorsqu’ils se retrouvent seuls dans l’isoloir », car isolés, ils bénéficient d’une liberté d’action qui pourraient les pousser à voter pour Trump : « Des millions de gens seront tentés de devenir marionnettistes et de choisir Trump dans le seul but de brouiller les cartes et voir ce qui arrivera ».
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