Les temps de trajet du domicile au bureau peuvent avoir un impact sur les salariés selon une étude réalisée par l’Ifop.
Les salariés passant moins de quarante minutes dans les transports se disent plus heureux que les autres. C’est ce que révèle un sondage de l’Ifop pour la Société foncière lyonnaise, réalisé sur un panel de 2000 employés. 49 % des salariés interrogés jugent que leur trajet domicile-travail est “désagréable”. Plus les trajets sont longs, plus le degré d’insatisfaction augmente. Ainsi, 75% des personnes devant effectuer un trajet de plus d’une heure, soit deux heures par jour dans les transports, jugent le trajet “désagréable”. “C’est presque trois fois plus que ceux bénéficiant d’un temps de trajet inférieur à 40 minutes”, notent les auteurs du sondage.
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
Les trajets peuvent aussi avoir des conséquences le bien-être au travail. Le sondage indique que les salariés les plus “heureux” sont ceux dont les temps de trajet sont les plus courts, soit moins de 40 minutes. Ceux-ci notent le bien-être au travail à hauteur de 6,8/10. Contre 6,4/10 pour les salariés devant passer plus de soixante minutes dans les transports. Selon l’étude, ces résultats sont le “signe qu’un trajet dégradé va peser sur les salariés – et sur leur entreprise – tout au long de leur journée de travail.”
Impact sur les relations entre collègues
Le troisième enseignement de l’étude concerne le temps de présence au bureau. Les salariés ayant un temps de trajet supérieur à quarante minutes, restent en moyenne seize minutes de moins par jour au bureau. Ceux-ci restent 8h20 au travail tandis que les salariés passant moins de temps dans les transports restent 8h36. Le sondage affirme que les effets de ces quelques minutes ne pas sont neutres pour les employeurs. “Une différence quotidienne de 16 minutes représente l’équivalent de 8 jours ouvrés de présence en moins sur un an, soit plus d’une semaine et demie de travail.”
La qualité des relations entre collègues peut aussi être influencée par les temps de trajet. En effet, plus les salariés passent de temps dans les transports, moins ils s’attardent pour discuter avec leurs collègues après le travail. Et seulement 29 % des salariés ayant plus d’une heure de trajet considèrent leurs collègues “comme des amis, et pas seulement des collègues”, contre 41 % pour ceux ayant moins d’une heure de trajet.
{"type":"Banniere-Basse"}