La statue de la place de la République à Paris, transformée en mémorial après les attentats du 7 janvier et ceux du 13 novembre 2015, a commencé à être nettoyée par la mairie ce 1er août. Bougies, affiches, fleurs, drapeaux, tags et autres lettres en hommage aux victimes des attentats vont disparaître, pour laisser réapparaître […]
La statue de la place de la République à Paris, transformée en mémorial après les attentats du 7 janvier et ceux du 13 novembre 2015, a commencé à être nettoyée par la mairie ce 1er août. Bougies, affiches, fleurs, drapeaux, tags et autres lettres en hommage aux victimes des attentats vont disparaître, pour laisser réapparaître Marianne, et les allégories de la Liberté, de l’Egalité et de la Fraternité.
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Ainsi l’endroit a été encerclé ce 1er août par des grilles, et un service de sécurité privé veille pendant que les agent de propreté de la ville font leur travail.
« Jusqu’au 11 août, les services de la ville vont nettoyer la statue »
Cependant, les objets en bon état qui sont récupérés ne seront pas détruits : ils seront remis aux archives. Contactée par BuzzFeed, la mairie précise :
« À partir de ce lundi et jusqu’au 11 août, les services de la ville vont nettoyer la statue. C’est un nettoyage par hydrogommage pour effacer les graffitis et les autocollants. Il n’y aura pas encore de nettoyage des parties en bronze. »
Cette intervention a lieu alors que le mouvement Nuit debout a pris fin. Celui-ci avait commencé à occuper la place le 31 mars. Depuis lors, de grands panneaux politiques avaient aussi orné le monument, qui ont coexisté avec les anciens. Ainsi que de nombreux tags qui n’avaient parfois rien à voir avec les hommages aux victimes.
« L’arbre du souvenir » permet encore de se recueillir
Pour rappel, le mémorial avait fait l’objet de crispations lors d’une manifestation pour le climat entourant la COP21, le 29 novembre 2015, qui avait été réprimée par les policiers. Certains médias ont accusé les manifestants d’avoir « saccagé » le mémorial, créant ainsi une polémique. Peu de temps après, plusieurs vidéos et témoignages avaient permis de faire la part des choses, en montrant notamment que des CRS étaient montés sur le mémorial, faisant peu de cas des objets qui y étaient déposés.
Une solution demeure pour se recueillir autour du souvenir des victimes des attentats : « L’arbre du souvenir », un chêne de dix mètres de haut planté en janvier dernier sur la place.
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