Les gaffes à répétition et les provocations du milliardaire Donald Trump relèveraient-elles d’une pathologie ? C’est ce que pense la représentante démocrate de Californie Karen Bass, élue au Congrès fédéral des Etats-Unis depuis 2010, qui s’inquiète pour la santé mentale du candidat républicain à la présidentielle. Elle recommande ainsi de lui faire passer un examen psychiatrique […]
Les gaffes à répétition et les provocations du milliardaire Donald Trump relèveraient-elles d’une pathologie ? C’est ce que pense la représentante démocrate de Californie Karen Bass, élue au Congrès fédéral des Etats-Unis depuis 2010, qui s’inquiète pour la santé mentale du candidat républicain à la présidentielle. Elle recommande ainsi de lui faire passer un examen psychiatrique : « Nous avons besoin d’une plus grande compréhension de la santé mentale de M. Trump avant d’aller aux urnes le 8 novembre », plaide-t-elle sérieusement.
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Il « présente tous les symptômes » du trouble de la personnalité narcissique
Sa pétition sur Change.org, qui a récolté quelques 23 000 signatures jusqu’à présent, soutient qu’il « présente tous les symptômes » du trouble de la personnalité narcissique (NPD). Elle énumère d’ailleurs les neuf critères qui permettent de déclarer officiellement une personne atteinte de ce trouble mental, en les mettant en comparaison avec l’attitude de Donald Trump.
Sentiment exacerbé de sa propre importance, exagération de ses propres réussites, besoin incontrôlé d’être admiré, incapacité à s’identifier aux besoins des autres… Pour démontrer que Trump ne passerait pas l’épreuve sans être immédiatement diagnostiqué « NPD », elle pioche dans ses citations, et il est vrai qu’elles sont nombreuses et parfois troublantes.
Fantasme de succès extraordinaire
Comme lorsqu’il estimait que son compte Twitter « est devenu tellement puissant que je peux forcer mes ennemis à dire la vérité » : cela pourrait correspondre au critère du « fantasme de succès extraordinaire ».
My twitter has become so powerful that I can actually make my enemies tell the truth.
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) October 17, 2012
Ou quand il déclare « Mes doigts sont longs et beaux. Tout comme, et cela a été bien documenté, certaines autres parties de mon anatomie » : cela semble trahir sa conviction d’être un être à part.
Enfin, on peut s’étonner de son attitude lorsqu’un bébé s’est mis à pleurer lors d’un de ses meetings en Virginie début août : au lieu de l’embrasser comme aurait fait tout candidat qui se respecte, Trump avait tout simplement et ostensiblement exclu du rassemblement (voir vidéo ci-dessous).
As baby cries during rally, Trump first says « I love babies, » then « Kidding, you can get the baby out of here. » https://t.co/FhVeiFAelU
— ABC News Politics (@ABCPolitics) 2 août 2016
On comprend mieux que cette représentant démocrate craigne qu’il devienne commandant en chef, en charge notamment de l’arme nucléaire…
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