Invité de l’émission Questions politiques de France Inter, France Info et Le Monde, le 30 août, le président du groupe La France Insoumise à l’Assemblée nationale a évoqué ses ambitions pour la prochaine élection présidentielle.
« Je me sens une vocation de candidat commun » pour la gauche en 2022. S’il ne prendra sa décision qu’à l’automne, Jean-Luc Mélenchon a tout de même mentionné son envie d’être le candidat qui rassemblera la gauche à l’élection présidentielle de 2022, lors de l’émission Questions politiques en partenariat avec France Inter, France Info et Le Monde. Ce dimanche 30 août, il a fait valoir son expérience avec ses deux précédentes candidatures « Je l’ai été pour les communistes, et pour des milliers de socialistes qui ont voté pour moi à l’élection présidentielle » de 2017.
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Jean-Luc Mélenchon sur une candidature unique à gauche : "Ce qui importe ce n'est pas l'unité pour l'unité" #QuestionsPol pic.twitter.com/v5wnOeq9Cl
— France Inter (@franceinter) August 30, 2020
Le président du groupe La France Insoumise à l’Assemblée nationale a assumé son discours rassembleur en évoquant une « stratégie des causes communes ». « Je veux aider à se serrer les coudes, ça ne veut pas dire renoncer à la conflictualité […] mais toujours chercher des solutions qui nous permettent de sortir tous par le haut », a-t-il affirmé. Pour lui, « ce qui importe, ce n’est pas l’unité pour l’unité. Ce qui importe, c’est de proposer des thèmes aux Français qui rassemblent une majorité ».
François Hollande, le “pestiféré” du PS
Le député LFI était invité à réagir aux propos de François Hollande la veille. L’ancien président avait indiqué que selon lui, le Parti socialiste ne devait pas « se rallier » aux écologistes ou à Jean-Luc Mélenchon pour 2022. Prenant le contre-pied des mots de l’ex-chef de l’Etat, ce dernier a déclaré que les socialistes étaient « les bienvenus » en soutien à LFI.
Pour Jean-Luc Mélenchon, François Hollande « est un peu stupéfait de la décision de suicide collectif qu’a prise Olivier Faure », l’actuel Premier secrétaire du PS, qui a annoncé être prêt à soutenir « celle ou celui qui est le mieux placé« .
Il a ajouté que l’ancien président était traité « comme un pestiféré » au PS, « ce n’est pas correct, comme ils le traitent ».
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