La guerre des ego continue à gauche. Après avoir refroidi les ardeurs de ceux qui espéraient le voir rejoindre Benoît Hamon, et alors que les écologistes continuent de négocier avec ce dernier, Jean-Luc Mélenchon a lancé hier soir lors de son meeting à Strasbourg une invitation à Yannick Jadot et Benoît Hamon, pour rejoindre une […]
La guerre des ego continue à gauche. Après avoir refroidi les ardeurs de ceux qui espéraient le voir rejoindre Benoît Hamon, et alors que les écologistes continuent de négocier avec ce dernier, Jean-Luc Mélenchon a lancé hier soir lors de son meeting à Strasbourg une invitation à Yannick Jadot et Benoît Hamon, pour rejoindre une candidature unique : la sienne.
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Un appel à la discussion
Devant quelques 2 500 personnes présentes au Palais de la musique et des congrès de Strasbourg, Jean-Luc Mélenchon a détaillé son emploi du temps très chargé avant d’annoncer son envie d’organiser une rencontre entre les trois hommes de la gauche : « Jusqu’à dimanche je suis occupé (…) Je propose un rendez-vous la semaine prochaine soit vendredi, soit samedi, soit dimanche. C’est moi qui propose« .
L’alliance, la seule possibilité de gagner ?
Si Yannick Jadot pourrait se résoudre à se retirer, sous la pression de certains cadres des Verts et face aux difficultés qu’il rencontre à réunir les 500 signatures nécessaires, la tendance est plutôt à une alliance avec Benoît Hamon. Le candidat désigné de la Belle alliance populaire ne se retirera sans doute pas de la course à la présidentielle. Pourtant, lui aussi répète qu’une alliance pour former une majorité gouvernementale est nécessaire pour permettre à la gauche de l’emporter.
Comme Benoît Hamon, Jean-Luc Mélenchon sait la force qu’aurait une candidature commune aux prochaines élections. Mais comme Benoît Hamon, il est certain que sa candidature est la mieux placée : « Tous ont dit qu’ils présenteraient leur candidature. Mais quand bien même il en faudrait une, laquelle ? La mienne« .
Pour rassembler Mélenchon, Hamon et Jadot, Duflot fait passer des petits mots d'écoliers https://t.co/GL2n56HOS1
— Le HuffPost (@LeHuffPost) February 10, 2017
Pour Mélenchon, comme pour Yannick Jadot, aucune alliance ne pourra se faire sans assurance d’objectifs communs : « Pas question de dire on va renégocier le Traité européen, on va arrêter le nucléaire et finalement ne rien faire du tout« . Une façon pour le candidat de la France Insoumise de rassurer également les électeurs des Verts et de gauche en vue d’un second tout éventuel où il lui faudra rassembler. Reste maintenant à voir si Benoît Hamon et Yannick Jadot vont accepter la rencontre, sans espérer un trop grand miracle, d’autant que le leader de la France insoumise est derrière Benoît Hamon dans les sondages concernant le premier tour.
Les électeurs écologistes doivent, d'ici ce jeudi, donner leur avis sur une alliance avec #Hamon et #Mélenchon https://t.co/DzkzEHktZ1
— Le Monde (@lemondefr) February 14, 2017
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