La guerre aux mégots est déclarée. A partir du 1er octobre prochain, une cigarette jetée sur la voix publique coûtera une amende de 68 euros à son consommateur. C’est l’une des mesures phares de la grande campagne de nettoyage lancée par la Maire de Paris. La capitale souffrant d’une “sale réputation” auprès des visiteurs du monde […]
La guerre aux mégots est déclarée. A partir du 1er octobre prochain, une cigarette jetée sur la voix publique coûtera une amende de 68 euros à son consommateur. C’est l’une des mesures phares de la grande campagne de nettoyage lancée par la Maire de Paris. La capitale souffrant d’une « sale réputation » auprès des visiteurs du monde entier, comme auprès de ses riverains
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La ville de Paris est loin d’être dans le peloton de tête concernant la propreté. Alors qu’une forme de compétition entre les grandes villes mondiales s’instaure au sujet du « bien vivre », la course est en passe d’être gagnée par les métropoles asiatiques. Sans qu’il y ait (encore) d’études mesurant spécifiquement le niveau de propreté des villes, un classement du site de tourisme Trip Advisor plaçait en 2012 la « ville lumière » au modeste 24ème rang mondial. Loin derrière Tokyo qui s’arroge la première place.
C’est Singapour qui fait pour l’instant figure de modèle dans ce domaine. Elle s’est taillé cette réputation grâce à une législation très restrictive. Ses habitants sont ainsi contraints à une discipline rigoureuse. L’amende pour celui qui vide un cendrier par la fenêtre est de 12 800 euros. Si la Maire de Paris n’entend pas aller jusque là, elle compte bien durcir sa politique. Une brigade spécialisée dans la traque des incivilités sera bientôt inaugurée.
« Des agents verbalisateurs pourraient sillonner les rues, en civil, pour traquer les comportements irrespectueux« , dévoile Mao Peninou, adjoint chargé de la propreté à la Marie de Paris.
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