“Restez là, c’est bon. Vous passerez pas, cherchez pas, c’est pas la peine !“. Aux abords du meeting de Marine Le Pen, l’échange est tendu entre l’équipe de Quotidien et les agents du Département Protection Sécurité (DPS), le service d’ordre du FN. Leurs insistances ressemblent comme deux gouttes d’eau à des avertissements. Puis vient l’affirmation, explicite : “N’insistez pas […]
« Restez là, c’est bon. Vous passerez pas, cherchez pas, c’est pas la peine !« . Aux abords du meeting de Marine Le Pen, l’échange est tendu entre l’équipe de Quotidien et les agents du Département Protection Sécurité (DPS), le service d’ordre du FN. Leurs insistances ressemblent comme deux gouttes d’eau à des avertissements. Puis vient l’affirmation, explicite : « N’insistez pas : Le Quotidien, vous êtes pas conviés !« . Blacklistés, les journalistes se voient dans l’incapacité de poursuivre leur reportage. Face à eux, un policier apparemment désemparé se montre plutôt conciliant envers le DPS : « c’est eux qui décident » affirme-t-il. Comme un air de déjà vu ?
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La relation entre l’équipe de Yann Barthès et le Front National n’a rien d’une histoire d’amour. Rappelons-nous de l’expulsion d’un reporter de l’équipe lors d’une visite de Marine Le Pen au salon des entrepreneurs de Paris. Ou encore des coups de parapluie de l’ancien vice-président du Front National Bruno Gollnisch, en mai 2015, à l’encontre d’un journaliste du Petit Journal. Un long passif qui a convaincu Yann Barthès de crever l’abcès le 14 mars : « Hors de question de recevoir des leaders frontistes qui nous boycottent depuis des années et qui refusent de nous parler“. Funfact : du côté du Petit Journal de Cyrille Eldin, la « vague marine » n’est pas moins houleuse quand l’émission est confondue avec celle de son concurrent ! Ce qu’a démontré la récente expulsion de Julie Rémy en février dernier. Une drôle de façon d’envisager le droit à l’information…
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