Réalisé par Ian Bonhôte et Peter Ettedgui, « McQueen » revient sur la carrière de l’insaisissable styliste britannique Alexander Mcqueen, mort tragiquement en 2010. Le documentaire sera présenté le 22 avril au Festival de Tribeca.
« Légende, provocateur, génie ». C’est avec ces mots que le teaser du film McQueen s’ouvre, plongeant d’emblée le spectateur dans le vif du sujet. Dans ce documentaire, qui sera présenté pour la première fois au Festival de Tribeca le 22 avril, les réalisateurs Ian Bonhôte et Peter Ettedgui reviennent sur la carrière éclair de cet artiste de génie, de ses débuts à la Saint Martin’s School de Londres à son défilé légendaire Plato’s Atlantis. Ponctué d’images d’archives et de témoignages de son entourage, le film tente de percer à jour la mystérieuse personnalité du créateur controversé.
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Enfant terrible
Après des études à la prestigieuse Saint Martin’s School de Londres, Lee Alexander McQueen est repéré par la journaliste de mode Isabella Blow qui le prend sous son aile. Très vite, sa carrière s’envole. Il intègre la maison Givenchy après John Galiano en 1996, mais se distingue avec son propre label. Il y déploie l’éventail de ses capacités créatives et expressives. Car l’univers d’Alexander McQueen est complexe, trouble. Parfois il fait même scandale, notamment lorsqu’il présente en 1995 sa collection « Highland Rape » (Viol en Ecosse en français ), constituée de pièces lacérées, déchirées laissant apparaître des morceaux de chair.
Chaque collection de l’artiste est un événement. Ses défilés prennent l’allure de spectacles aux scénographies et aux thèmes attitrés. Pour ce faire, le créateur puise son inspiration dans une myriade de références, aussi bien littéraires que cinématographiques comme son hommage à Alfred Hitchcock avec sa collection automne-hiver Vertigo de 2005.
Une figure énigmatique
Huit ans après son suicide, le mystère McQueen reste entier même si plusieurs réalisateurs ont tenté de le révéler. Dans le Testament d’Alexander Mcqueen, le documentariste spécialisé dans la mode Loïc Prigent passait au peigne fin les quatre derniers défilés du créateur afin de mettre en lumière son système de pensée avant-gardiste.
>>A lire aussi : Le Testament d’Alexander Mcqueen de Loïc Prigent : un hommage inspirant<<
Deux fictions sont encore en cours de réalisation. The Ripper qui reviendra sur la relation tumultueuse d’Alexander McQueen et d’Isabella Blow et 45 ans, biopic sur l’histoire de l’artiste. Le documentaire McQueen parviendra peut-être à déceler la part d’ombre du créateur.
Première projection de McQueen le 22 avril au Festival de Tribeca
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