Les policiers de la Bac ont échangé des coups de feu avec des malfrats équipés d’armes de guerre.
Vers 17 heures, lundi 21 mai, des policiers de la brigade anti-criminalité (BAC) de Marseille ont échangé des coups de feu avec des personnes armées de fusils d’assaut, selon La Provence. L’épisode s’est tenu dans la cité sensible de la Busserine, dans le XIVe arrondissement de la cité phocéenne.
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Tirs de sommation
Le Parisien, qui parle de « scènes de guerre », explique que les policiers sont intervenus après le signalement de nombreux coups de feu dans ce quartier, haut-lieu du trafic de drogue. Le quotidien a partagé une vidéo sur laquelle on voit des personnes vêtues de noirs sortir d’une voiture fusils à la main. Le journal précise que les « policiers ont été ‘mis en joue’ par des hommes armés de kalachnikovs ».
https://youtu.be/7Fg3B1N7dDY
L’AFP, qui cite la préfecture, relate ensuite la scène : une première voiture de police arrive dans la cité et est interceptée par deux malfaiteurs, l’un armé d’une kalachnikov, l’autre d’une arme de poing, qui tirent en l’air. Une seconde équipe de la BAC fait alors son entrée. Rapidement, ces renforts sont bloqués par un autre groupe d’hommes, qui les mettent en joue. Une fois quelques coups de feu échangés, les malfrats parviennent à s’enfuir.
« Aucun blessé par balle n’est à déplorer mais une personne, qui s’est présentée spontanément à la police, a été blessée à la tête par un coup de crosse porté par un malfaiteur », a néanmoins indiqué la préfecture à l’AFP.
Grand banditisme en baisse
La ville des Bouches-du-Rhône est pointée depuis des années du doigt pour son taux de criminalité et son grand banditisme. Depuis le début de l’année les règlements de compte ont coûté la vie à une demi-douzaine de personnes. En 2017, treize attaques ont été classées dans cette catégorie sur le département, entraînant la mort de quatorze personnes. C’est tout de même moitié moins qu’en 2016. Des « résultats exceptionnels » se félicitait début février le préfet, cité par Libération.
L’année passée a en effet été marquépar une forte baisse de cette délinquance. « Les chiffres les plus bas de la décennie », indiquait, toujours en février, le directeur interrégional de la police judiciaire, Eric Arella. Ainsi, comme le relate Libération, huit commandos importants de narco-trafiquants ont été mis « hors course » en 2016 et en 2017, une cinquantaine de réseaux ont été démantelé par les autorités et 157 personnes écrouées.
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