Mario retrouve à nouveau son ennemi favori Donkey Kong. Une expérience grisante pour le joueur, promu chef d’orchestre d’un monde foisonnant.
En marge de l’ultrapopulaire série principale, il existe une famille de jeux Mario moins connue qui fait fructifier d’une manière bien différente l’héritage du plombier Nintendo. Si son gameplay a subi des mutations au fil des années, Mario vs Donkey descend en droite ligne du tout premier jeu mettant en scène notre héros à moustache : Donkey Kong.
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
Mario y retrouve donc son adversaire historique. Mais, surtout, là où la saga Super Mario, en 2D comme en 3D, repose sur la conquête d’environnements ouverts que l’on se plaît à explorer, Mario vs Donkey Kong s’appuie, comme son glorieux ancêtre, sur une logique d’espaces clos dont il s’agit de prendre le contrôle.
Chaque niveau s’apparente ainsi à une énigme architecturale constituée de ponts, de pièges et d’interrupteurs qu’il faudra maîtriser. On ne part plus vers l’inconnu : on apprend à décrypter un système d’interactions plus ou moins complexe.
Depuis son arrivée sur DS, la série a renvoyé Mario au second plan, le remplaçant par des petits robots à son effigie qui, une fois lancés, avancent tout seuls. Au joueur, donc, promu chef d’orchestre plutôt que soliste, de conduire leurs déplacements en utilisant à son avantage, via l’écran tactile, les éléments à sa disposition (tremplins, tapis mécaniques, etc.) d’une manière qui rappelle un peu les Lemmings d’antan.
Mais il faudra se creuser les méninges, anticiper les mouvements de nos mini-Mario et, parfois, réagir au quart de tour. Pour une gymnastique mentale plus « créative », ce quatrième Mario vs Donkey Kong qui pourrait bien être le meilleur permet aussi de concevoir ses propres niveaux avant de les diffuser via internet.
Erwan Higuinen
Mario vs Donkey Kong – Pagaille à Mini-Land ! sur DS (Nintendo, environ 40€)
{"type":"Banniere-Basse"}