Money, money, money. On en sait désormais plus sur le mystérieux voyage entrepris par Marine Le Pen et son compagnon Louis Alliot, la semaine dernière à New York.
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Petit rappel des faits. Jeudi 12 janvier, Libération nous apprenait que la présidente du Front national était en « déplacement privé » – depuis la veille – aux États-Unis, « pour respirer un peu », selon David Rachline, son directeur de campagne. Mais la candidate a vite été repérée dans le grand hall de la Trump Tower à Manhattan (New York) où les caméras du monde entier ont l’objectif tourné depuis l’élection de Donald Trump à la présidence des États-Unis. Pas de bol.
« Nous cherchons des financements partout »
Comme nous l’explique le Lab d’Europe 1 ce matin, Marine Le Pen était là non pas pour rencontrer le 45e président américain, mais pour chercher des fonds pour sa campagne. Elle l’a expliqué à BFM TV : « Nous cherchons des financements partout, nous l’avons dit », faisant écho aux prêts bancaires contractés par le parti frontiste à plusieurs banques russes ou le prêt de 6 millions d’euros de Jean-Marie Le Pen à sa fille, malgré leur rivalité désormais affichée.
Concernant Donald Trump, Marine Le Pen ne ferme pas la porte pour autant :
« Nous n’avons pas pris contact avec l’équipe de Donald Trump, d’abord parce que ce n’est pas le moment, ils sont en pleine transition, ce sont évidemment des moments qui sont un peu sensibles. Mais il n’y a aucune difficulté, je pense, dans un futur proche, pour qu’on puisse, avec des équipes, continuer à avoir des relations et approfondir les relations de travail. »
« Si vous voulez la rencontrer, dites-le. »
C’est ce qu’on nomme, un « appel du pied ». D’autant que, selon The Daily Beast, « Guido » Lombardi – un homme d’affaires italien, habitant la tour et proche de Trump – a expliqué avoir prévenu le conseiller politique Steve Bannon, de cette présence de Marine Le Pen à New York. « Bannon m’a dit ‘Super, ne t’inquiète pas’« . « Si vous voulez la rencontrer, dites-le », a lancé « Guido » Lombardi à Steve Bannon.
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