Ce qui est arrivé à Théo, jeune homme de 22 ans habitant d’Aulnay-sous-Bois, le 2 février dernier, a suscité une vague d’indignation, tant dans l’opinion que chez les politiques. Ce jour-là, il a été brutalement interpellé par quatre policiers alors qu’il sortait de chez lui pour saluer des connaissances, et a subi des violences inouïes dont il portera vraisemblablement les séquelles toute sa vie. Les quatre policiers qui ont été mis en examen, l’un pour “viol” et les trois autres pour “violences volontaires par personne dépositaire de l’autorité publique”.
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Pourtant, invitée sur LCI ce 7 février, Marine Le Pen n’a pas condamné les actes des policiers :
« Mon principe, c’est d’abord je soutiens les forces de police. Voilà. Et de gendarmerie. Sauf démonstration par la justice qu’ils ont commis un délit ou un crime », explique-t-elle à ses interlocuteurs. Elle ajoute, comme l’a repéré Libé : « On ne sait pas dans quel contexte cette arrestation a eu lieu, donc je pense que se baser comme ça sur des images, c’est assez périlleux. […] Je pense qu’il ne faut pas clouer [les policiers] au pilori. »
https://twitter.com/LCIPolitique/status/828866609523593216
Même des policiers auraient confié à l’avocat de Théo avoir « honte »
Un son de cloche bien différent de ses adversaires de gauche à la présidentielle, qui ont condamné fermement les abus de la police.
Soutien à Théo et sa famille. Expulsion des tortureurs de la police républicaine. #justicepourtheo
— Jean-Luc Mélenchon (@JLMelenchon) February 6, 2017
Mes pensées pour Théo et sa famille. Il faut une enquête déterminée et transparente. #justicepourtheo 1/2
— Benoît Hamon (@benoithamon) February 6, 2017
Les policiers représentent la République qui protège. Il y a urgence à rétablir la confiance #justicepourtheo 2/2
— Benoît Hamon (@benoithamon) February 6, 2017
Selon l’avocat de la victime, Me Dupont-Moretti, même des policiers témoignent pour dire leur honte :
https://twitter.com/LNE/status/828927438625370117
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