Le népotisme sauterait-il des générations chez les Le Pen ? Si Marine Le Pen doit tout à son père – qui lui a encore prêté plusieurs millions d’euros pour cette campagne présidentielle -, la présidente du Front national n’entend pas rendre la pareil à sa nièce, Marion Maréchal-Le Pen.
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« Je ne lui dois rien »
Interrogée par Femme actuelle dans le numéro qui doit sortir le 10 avril, la députée européenne écarte en outre l’idée de la nommer dans son éventuel gouvernement, si elle était élu présidente de la République :
« La place de ma nièce? Elle est députée. Voilà. Je ne lui dois rien, ni à personne d’ailleurs. Je n’ai pas d’ascenseur à renvoyer, insiste Marine Le Pen, qui tient à souligner son indépendance. Je me déterminerai en fonction de l’intérêt des Français et la manière dont se sera dessinée ma majorité présidentielle », ajoute-t-elle.
Elle explique que sa nièce serait « probablement » trop inexpérimentée pour un poste de cette responsabilité. SI la réponse de la députée se fait encore attendre, ce n’est pas un secret d’affirmer que deux lignes s’opposent actuellement au sein du parti d’extrême droite, celle de Marion Maréchal-Le Pen étant beaucoup plus conservatrice que celle de sa tante.
« Il est arrivé qu’on ne soit pas d’accord, mais elle ne mérite pas cet excès d’opprobre. Elle est jeune, elle est assez raide, c’est vrai, un peu comme la jeunesse française qui se raidit », a déclaré Mme Le Pen.
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