Évocation de la vie de l’actrice d’après ses carnets intimes.
Il y a deux ans paraissaient les journaux intimes de Marilyn, qui, par-delà l’icône et loin de l’image de ravissante idiote qu’elle incarna au cinéma, révélaient une femme fragile, rongée par le doute, l’insatisfaction, mais aussi d’une bouleversante lucidité. Dans ses carnets où elle consignait poèmes et pensées, elle livre un questionnement introspectif où filtrent l’angoisse, la solitude, la peur de voir se ternir sa beauté, et celle tout aussi grande d’être prisonnière de l’image qu’elle avait elle-même créée. C’est cette voix orphique, intime et troublée, que le documentaire de Liz Garbus tente maladroitement de restituer.
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
http://www.youtube.com/watch?v=RMSHrnz4Rko
Suivant le fil de sa vie, de l’enfance chaotique (mère folle, père absent, familles d’accueil) à sa mort tragique et prématurée, en passant par Hollywood, ses démêlés avec la Fox, ses mariages, l’influence du couple Strasberg, le film mixe un mélange d’archives et des lectures de ses écrits. Demeure, au final, un zapping entêtant où Marilyn, morcelée, peine encore à se faire entendre. Hélas.
Nathalie Dray
Love, Marilyn documentaire de Liz Garbus. Mardi 23 avril, 22 h 35, Canal+
{"type":"Banniere-Basse"}