[POSCAST “Pionnières”] Cantatrice afro-américaine dans l’Amérique raciste des années 30, Marian Anderson va marquer son pays et inspirer le Mouvement pour les droits civiques, par sa force et sa voix remarquable. Dans le podcast “Pionnières” Clémentine Spiler revient sur son histoire.
Dans les années 1930, Marian Anderson est une cantatrice extrêmement reconnue, qui chante dans le monde entier. Mais quand elle rentre chez elle, aux États-Unis, elle doit s’asseoir au fond du bus et passer par l’entrée de service pour pénétrer dans les luxueux hôtels où elle se produit. Parce que Marian Anderson a la peau noire et que l’Amérique est un pays ségrégué.
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Si elle n’a pas l’âme d’une révolutionnaire au départ, Marian Anderson, va devenir une figure du mouvement pour l’égalité aux États-Unis, et même une inspiration pour le Mouvement des droits civiques. Martin Luther King la citera même comme un déclencheur, avec cette voix et cette force, qui l’ont touché profondément dans l’enfance et qu’il n’oubliera jamais.
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Il n’est pas le seul esprit que Marian a marqué. Malgré une carrière entravée par le racisme, en 1939, cette petite-fille d’esclaves chantera, grâce au soutien d’Eleanor Roosevelt, première dame des États-Unis, devant 75 000 personnes, à Washington, sur l’esplanade du Lincoln Memorial.
Dans “Pionnières”, podcast de Radio Nova sur les femmes qui ont écrit l’histoire de la musique, Clémentine Spiler a retracé, en musique, la carrière de cette cantatrice qui a marqué les États-Unis.
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