Dans une longue interview accordée au New-York Times parue le jeudi 20 août, le créateur américain revient sur sa carrière, notamment sur ses débuts et ses présentes angoisses. A 52 ans, le Marc Jacobs est au tournant de sa carrière. La longue interview réalisée par la journaliste Sarah Nicole Prickett pour T Magazine, le supplément du New-York […]
Dans une longue interview accordée au New-York Times parue le jeudi 20 août, le créateur américain revient sur sa carrière, notamment sur ses débuts et ses présentes angoisses.
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A 52 ans, le Marc Jacobs est au tournant de sa carrière. La longue interview réalisée par la journaliste Sarah Nicole Prickett pour T Magazine, le supplément du New-York Times, se penche sur le long parcours du designer, ses coups de gueule, mais aussi ses angoisses.
Né à New-York en 1963 et élevé par sa grand mère qui était persuadée que son petit-fils allait devenir « le prochain Calvin Klein », Marc Jacobs a su construire un véritable empire. Comme Calvin Klein, Marc Jacobs signe des collections avec un esprit sportswear, typiquement dans la veine de la mode américaine. Il est connu pour ses campagnes de pub jugées parfois « sexuellement provocantes », comme lorsqu’il a fait poser la très jeune Dakota Fanning pour son parfum « Oh Lola! », en 2012.
« Appelez-moi Marc, tout simplement »
Coup de gueule, Marc Jacobs en a marre que personne ne l’appelle par son prénom: « je pense que c’était après le truc avec Caitlyn Jenner. Et je me suis dit, est-ce qu’on pourrait juste commencer à appeler les gens par leur prénom ? Et non pas par leur métier, leur préférence sexuelle, leur âge, ou les personnes à qui ils sont liés. On est en 2015. Vous pouvez dire, « Salut, je suis Marc’, explique-t-il à la journaliste. « Pas « Je suis Marc, juif homosexuel de New York’’, ou, ‘’créateur de mode’’ ».
En 1992, le jeune créateur présente sa collection « grunge » pour le designer américain Perry Ellis. Cette collection controversée lui a valu d’être viré, mais lui a aussi permis de cultiver son image rock n roll. « Ca reste ma collection préférée, car elle représente une époque lors de laquelle je suivais librement mes instincts, peu importe les instructions. Et ça a marché ». La marque Marc Jacobs -qui appartient à LVMH-, a beau toujours enregistrer un chiffre d’affaires très élevé, il se dit « terrifié » quand il pense au futur. « Je suis allé voir mon psy la semaine dernière, après une crise de panique ». Longtemps usager de drogues dures (cocaine et héroine), le créateur affirme avoir complètement arrêté en 2007, en se mettant intensivement au sport.
Après avoir contribué à faire de Louis Vuitton la marque globale du luxe, de 1997 à 2013, Marc Jacobs se consacre entièrement à sa marque éponyme, à un rythme effréné.
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