Bernard Madoff, surnommé « l’escroc du siècle », a-t-il de nouveau réussi à tromper son monde ? Alors que le New York Post l’annonçait mourant, les autorités pénitentiaires démentent. Sacré Bernard.
Que ce soit en costume trois pièces dans un building de verre, ou en pyjama orange derrière des barreaux de prison, Bernard Madoff continue de faire le spectacle. Après avoir chipé près de 65 milliards de dollars à ses riches clients, celui qu’on surnomme « l’escroc du siècle » vient de tenter de tromper une nouvelle fois son monde, en mode baroud d’honneur. Condamné à purger une peine de 150 ans dans un pénitencier miteux de Caroline du Nord, Bernie aurait avoué à ses camarades de prison souffrir d’un cancer avancé. Une information qui a fuité et que le New York Post s’est empressé de relayer. Un nouveau scoop sur ce vieux roublard de Madoff ? Il n’en fallait pas plus pour que la machine médiatique parte au quart de tour.
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Après le New York Post, ce fût au tour du pourtant très sérieux Wall Street Journal de s’intéresser à cette nouvelle affaire Madoff. Les informations sont recoupées, de nouveaux témoignages sont glanés. Verdict : Madoff serait atteint d’un cancer, mais rien n’indique qu’il soit à l’article de la mort. Une version confirmée par les autorités pénitentiaires pour qui « l’article du New York Post est plein d’inexactitudes ». Et les chefs matons vont même plus loin en affirmant que « Bernie Madoff ne souffre pas d’une maladie en phase terminale et que les médecins n’ont pas posé de diagnostic de cancer ».
Du côté de la blogosphère pourtant, la vraie-fausse maladie de l’ancien maître nageur du Queens continue de faire parler. Sur un forum du site du New York Times, les internautes accusent Madoff d’avoir caché le mal jusqu’à la fin de son procès, pour être ensuite relâché pour raisons médicales. Pendant ce temps, le New York Post maintient sa version. Comme quoi, les mauvaises blagues de Bernie fonctionnent encore.
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