Le jeune ministre de l’Economie n’en finit plus de faire des vagues. Il est clair depuis quelques temps que l’ancien banquier d’affaires souhaite se lancer dans la politique. Après avoir lancé son mouvement politique, En Marche!, à Amiens le 6 avril, le doute n’était plus permis. Celui qui explique “n’appartenir à aucun clan” et ne pas […]
Le jeune ministre de l’Economie n’en finit plus de faire des vagues. Il est clair depuis quelques temps que l’ancien banquier d’affaires souhaite se lancer dans la politique. Après avoir lancé son mouvement politique, En Marche!, à Amiens le 6 avril, le doute n’était plus permis. Celui qui explique « n’appartenir à aucun clan » et ne pas être « l’obligé » du Président de la République, décrit son rassemblement comme « transpartisan« . Tout ça en préparation de l’élection présidentielle de 2017 ? Des informations avancées par le Scan du Figaro semblent aller dans ce sens.
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Le ministre n’est pour l’instant pas officiellement candidat et il n’est pas question de levées de fonds pour une éventuelle campagne. Mais selon un mail que le quotidien a pu se procurer, des rendez-vous ont déjà été planifiés pour récolter de l’argent. Cela complète des informations de BFM-TV sorties quelques jours plus tôt. La somme de 18 millions d’euros, qui serait nécessaire pour financer une campagne présidentielle en France, apparaît de nouveau. C’est avant tout aux membres du mouvement En Marche! que cet appel est formulé. Ceux-ci seraient manifestement les seuls sources de financement possible pour ce projet.
L’agitation et les ambitions d’Emmanuel Macron ne font pas que des heureux. Sur les bancs de l’Assemblée nationale mardi 10 mai, les députés ont pu assister à une dispute violente entre Manuel Valls et son ministre, au sein même de l’hémicycle, après une question du député George Fenech sur le financement d’En Marche!. Le Premier Ministre répondra qu’il attend que « soient pleinement et totalement engagés dans leur tâche » avant de se rasseoir et de s’en prendre très visiblement à Macron. La cause de cette colère ? Une interview du ministre dans lequel il explique ne pas faire partie de « cette caste politique » selon l’Opinion. Une désolidarisation qui n’a manifestement pas plu à Manuel Valls.
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