{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
Au cours d’une séance publique tenue à l’Assemblée nationale ce 24 octobre au matin, le député de La France Insoumise (LFI) a accusé le Président de la République et le Premier ministre de complicité avec le géant pharmaceutique Sanofi, alors que venait d’éclater le scandale du commerce de la Dépakine.
François Ruffin est revenu dans son allocution sur “trois jours qui devraient faire scandale”. Il rappelle que le 8 juillet 2018, France Info a révélé que l’usine de Sanofi située à Mourenx, et qui fabrique la Dépakine, rejetait 190 000 fois plus de bromopropane, une substance cancérigène, que les normes autorisées. Par ailleurs, la vente de la Dépakine, anti-épileptique, aux femmes enceintes, aurait entraîné plus de 30 000 cas d’enfants nés autistes, ce que François Ruffin a d’ailleurs dénoncé dans une enquête publiée à la rentrée. Le 9 juillet, Emmanuel Macron recevait le “dolder”, un club réunissant les plus grands laboratoires pharmaceutiques mondiaux et présidé par Sanofi. L’occasion, ironise Ruffin, de voir que “le président nous protège face à ces monstres froids, ces psychopathes du profit”. En vain, le président de Sanofi Olivier Brandicourt se félicitait dans Les Échos le lendemain des décisions de l’exécutif favorables à la firme. Le député conclut son allocution sans appel : “C’est Sanofi qui fusionne avec la Macronie”.
{"type":"Banniere-Basse"}