A 31 jours de la présidentielle, les alliances politiques ne cessent de s’accélérer. Et les délaissés de la primaire en ont bien saisi les enjeux, comme le rapporte le Canard Enchaîné. Leur but ? Trouver l’alliance la plus efficace afin de peser sur les législatives à venir. Des stratégies bien définies pour Valls et Sarkozy […]
A 31 jours de la présidentielle, les alliances politiques ne cessent de s’accélérer. Et les délaissés de la primaire en ont bien saisi les enjeux, comme le rapporte le Canard Enchaîné. Leur but ? Trouver l’alliance la plus efficace afin de peser sur les législatives à venir.
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
Des stratégies bien définies pour Valls et Sarkozy
Mercredi 29 mars, Manuel Valls officialise son choix et annonce qu’il votera pour Emmanuel Macron, s’attirant alors les foudres du parti socialiste. Son objectif ? Lui paraître indispensable afin d’obtenir une majorité parlementaire.
De son côté, Nicolas Sarkozy projette déjà la défaite de François Fillon au premier tour, et se rêve parti intégrante d’une cohabitation avec le futur élu. Un duel final qui se jouera selon lui entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen. Dans le Canard Enchaîné du 5 avril, il déclare à ce propos :
Je serai le premier à appeler à voter Macron contre Le Pen. Et, comme Fillon sera mort, je suis prêt à prendre immédiatement la tête de la droite pour mener la campagne des législatives. Car on peut les gagner, ces législatives.
Le jour où Macron rencontra Estrosi
Pendant ce temps, Emmanuel Macron continue son opération séduction de la droite. La semaine dernière, il rencontrait Christian Estrosi, président de la région PACA.
Estrosi reçoit #Macron, lui même soutenu par #Valls qui est prêt à gouverner avec la droite. Journée ordinaire dans la 5ème République.
— Thomas Portes (@Portes_Thomas) 1 avril 2017
Malgré cette rencontre, Estrosi a affirmé continuer de soutenir François Fillon.
Je vx dire à mes détracteurs que si j’avais voulu soutenir un autre candidat que @FrancoisFillon je l’aurais fait librement, sans me cacher.
— Christian Estrosi (@cestrosi) 4 avril 2017
Et ce rendez-vous n’est pas le seul du genre. Emmanuel Macron serait également en contact fréquent avec Nathalie Kosciusko-Morizet et Xavier Bertrand, le président de la région Hauts-de-France.
Dernier rebondissement en date : une rencontre avec Valérie Pécresse, présidente de la région Ile-de-France. Un retournement de situation pour celle qui le jugeait il y a peu « inapte à être président. »
{"type":"Banniere-Basse"}