Vivre sans rien avoir à jeter ? Un journaliste a tenté l’expérience avec succès.
Revoilà une de ces émissions – peut-on parler de documentaire ? – dans lesquelles un présentateur/cobaye sert de truchement au spectateur pour expérimenter des situations diverses et variées. Ici, le sympathique Donatien Lemaître va s’évertuer à soumettre sa petite famille à la dure loi de l’écologie responsable et active. En l’occurrence, il décide de tenter de ne plus produire de déchet dans son foyer.
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Cela pour mettre l’accent sur la paresse et le retard des Français, dont le taux de recyclage des déchets, 35%, serait un des pires d’Europe. Le présentateur/cobaye va donc s’efforcer de ne pas avoir à jeter les mêmes restes que la majorité des consommateurs occidentaux. Ses principaux soucis : les emballages, les couches (Donatien a un enfant en bas âge), et les matières organiques (épluchures, restes alimentaires, etc.).
Notre testeur passe de 29 kilos de déchets à un seul
Donatien testera d’abord toutes les possibilités offertes par la vente en vrac de produits alimentaires, notamment dans les magasins bio. Il mène l’enquête dans chaque filière, quitte à se déplacer jusqu’en Italie pour étudier comment se débrouillent des villes ayant décrété le “zéro déchet” (plus précisément la ville pionnière de Capannori en Toscane).
Le bilan de l’expérience est que si on se décarcasse, et surtout si on a beaucoup de temps, on peut quasiment vivre sans déchet. L’essentiel n’est pas la volonté du consommateur, mais sa disponibilité. Un citadin actif ne peut matériellement pas vivre sans produire des ordures, surtout si sa commune n’a rien mis en place pour les transformer.
En six mois, notre testeur sera passé de 29 kilos de déchets à un seul. Mais même ce kilo s’avèrera réutilisable, comme le lui prouvera un expert italien. Mission accomplie. Seuls les éboueurs et les industriels (florissants) du recyclage ne seront pas convaincus.
Ma vie zéro déchet émission de Donatien Lemaître, Jean-Thomas Ceccaldi et Dorothée Lachaud. Mardi 1er décembre, 22 h 30, France 2
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