Dans un communiqué publié sur son site internet le 21 juillet dernier, l’agence de santé publique de la province canadienne de Colombie-Britannique préconise l’usage du “glory hole”. Une manière d’adapter ses pratiques sexuelles à la crise sanitaire afin d’éviter le risque de contamination.
Conserver le port du masque, maintenir des distances de sécurité, se laver les mains régulièrement… Vous avez sûrement entendu ou lu ce type de recommandations pour se protéger d’une possible infection par le Covid-19. Mais le risque de contamination est aussi présent à l’occasion de rapports sexuels et pour prévenir ce dernier, la British Columbia Centre for Disease Control, l’agence de santé publique de la province canadienne de Colombie-Britannique, préconise d’adapter ses relations sexuelles au contexte actuel. Comme l’a repéré le HuffingtonPost, le 21 juillet dernier, l’établissement a émis une liste de conseils à suivre sur son site internet et préconise notamment le “glory hole”, pratique qui consiste à faire un trou dans un mur et d’y insérer son sexe afin de recevoir une fellation – ou pour en faire une à quelqu’un d’autre.
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Sur Twitter, les internautes ont rapidement réagi, ironisant, pour la plupart, ce conseil pour le moins… inhabituel.
You know the world is changing when the government of Canada 🇨🇦 promotes glory holes 😂 Hey Siri, wheres the nearest glory hole. pic.twitter.com/hS1kqkEKgx
— Court (@Vesyll) July 22, 2020
https://twitter.com/galexseedorf/status/1287836165551390720
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Pour les relations sexuelles en physique, le port du masque recommandé
Dans ce document consacré à la sexualité en ces temps d’épidémie de Covid-19, la B.C. Centre for Disease Control émet d’autres recommandations. L’agence explique notamment que “le virus a été trouvé dans le sperme et les matières fécales”, sans pour autant pouvoir affirmer à ce jour si les fluides génitaux peuvent être, ou non, un vecteur du virus. Dans le doute, elle conseille donc aux personnes présentant des symptômes du coronavirus de s’abstenir d’avoir des relations sexuelles – ne serait-ce que pour les goutelettes de salive – et, pour les autres, de s’adapter à la situation. Ainsi, au-delà de la recommandation de pratiquer le glory hole, figurent dans ce rapport d’autres conseils allant du sexe virtuel au port du masque en cas de relation sexuelle physique.
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