Les 28 États membres de l’Union européenne sont tombés d’accord dimanche soir pour fermer la route des Balkans, régulièrement empruntée par les réfugiés qui cherchent à rejoindre l’Europe du Nord. D’après Le Figaro, qui a pu se procurer le projet de conclusion du sommet européen ayant lieu ce lundi à Bruxelles, l’Europe entend stopper “le […]
Les 28 États membres de l’Union européenne sont tombés d’accord dimanche soir pour fermer la route des Balkans, régulièrement empruntée par les réfugiés qui cherchent à rejoindre l’Europe du Nord. D’après Le Figaro, qui a pu se procurer le projet de conclusion du sommet européen ayant lieu ce lundi à Bruxelles, l’Europe entend stopper “le flot de migrants irréguliers le long des Balkans occidentaux” au risque de transformer la Grèce en terminus pour réfugiés.
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
Une aide à la Grèce
La Grèce, porte d’entrée des migrants en Europe, se verra attribuer une “aide massive” de la part de cette dernière, qui compte limiter avant tout “le drame humain sans précédent en Grèce et dans les îles de la mer Égée”. Le texte, approuvé par chacun des États membres et consulté par le Figaro, stipule que “l’UE soutiendra la Grèce dans ce moment difficile et fera le maximum pour aider à gérer la situation”.
Alors que le pays risque conséquemment de se transformer en terminus pour des milliers de migrants, un accord de principe négocié ces derniers jours à Ankara devrait autoriser le renvoi de “migrants économiques” refoulés par la Grèce vers la Turquie.
Une crise qui menace Schengen
Comme l’atteste le rapport, en plus de sa finalité humanitaire, le rapport a pour but de sauver Schengen, menacé d’implosion depuis le début de la crise des migrants. En onze mois, on estime à environ un million le nombre de migrants ayant rejoint l’Europe. Toujours d’après Le Figaro, les contrôles le long la frontière grecque seront rétablis, au plus tard à partir du 1er avril. De plus, la cessation des contrôles nationaux instaurés par huit pays – dont la France – est aussi à l’ordre du jour, afin d’assurer une libre circulation à l’intérieur de l’espace Schengen.
Enfin, le rapport estime faire du bon fonctionnement de l’espace Schengen une “affaire prioritaire” avec pour échéance la fin de l’année.
{"type":"Banniere-Basse"}