Le 24 août dernier, le dernier malade atteint du virus Ebola en Sierra Leone quittait l’hôpital, guéri. Un espoir pour ce pays classé 18e parmi les plus pauvres au monde. Cet espoir s’est concrétisé aujourd’hui avec l’annonce, par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), de la fin d’épidémie du virus en Sierra Leone. Le pays […]
Le 24 août dernier, le dernier malade atteint du virus Ebola en Sierra Leone quittait l’hôpital, guéri. Un espoir pour ce pays classé 18e parmi les plus pauvres au monde. Cet espoir s’est concrétisé aujourd’hui avec l’annonce, par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), de la fin d’épidémie du virus en Sierra Leone. Le pays est désormais exempt de la transmission du virus Ebola, responsable de la mort de milliers de personnes dans le pays. Un pays est déclaré exempt de transmission d’Ebola lorsque deux périodes de 21 jours – la durée maximale d’incubation du virus – se sont écoulées sans nouveau cas depuis le second test négatif sur un patient guéri.
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« Aujourd’hui, le 7 novembre 2015, l’Organisation mondiale de la santé déclare la fin de l’épidémie d’Ebola en Sierra Leone », a annoncé Anders Nordstrom, responsable de l’OMS pour la Sierra Leone, lors d’une cérémonie dans la capitale Freetown, sous les hourras de la foule. Cette épidémie, la plus grave depuis l’identification du virus en Afrique centrale en 1976, a fait plus de 11 000 morts – dont quelque 4 000 en Sierra Leone – sur les 29 000 cas recensés. Un bilan toutefois sous-évalué, de l’aveu même de l’OMS. Les victimes se concentrent à 99% dans trois pays limitrophes: la Guinée, d’où est partie l’épidémie en décembre 2013, la Sierra Leone et le Liberia.
Cette épidémie avait entraîné une chute de la fragile économie du pays. D’après la Banque mondiale, l’économie devrait enregistrer cette année au moins 1,4 milliard de dollars (près de 1,3 milliard d’euros) de pertes, conduisant à une contraction « sans précédent » de 23,5% de son PIB. L’impact économique a été aggravé par une forte baisse des prix mondiaux du minerai de fer et l’effondrement du secteur minier, les investisseurs étrangers ayant fui le pays par crainte du virus.
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