Le Premier ministre, à la suite d’une semaine de tractations avec les partenaires sociaux a présenté une nouvelle mouture du projet de loi El-Khomri. La version initiale avait réussi à faire descendre dans la rue des dizaines de milliers d’opposants la semaine dernière. Une des mesures les plus controversées disparaît : Le plafonnement à 15 ans […]
Le Premier ministre, à la suite d’une semaine de tractations avec les partenaires sociaux a présenté une nouvelle mouture du projet de loi El-Khomri. La version initiale avait réussi à faire descendre dans la rue des dizaines de milliers d’opposants la semaine dernière.
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Une des mesures les plus controversées disparaît : Le plafonnement à 15 ans des indemnités prudhomales. Le barême proposé par le gouvernement sera seulement « indicatif” – “une aide pour les juges prud’homaux, mais pas un carcan”, a déclaré le Premier ministre.
La “garantie jeunes” va être étendue à tous les jeunes sans emploi ni formation. Elle offre, pour une durée d’un an, un accompagnement renforcé, des périodes en entreprise et une allocation mensuelle de 450 euros.
Le compte épargne-temps ne sera pas inclus dans le compte personnel d’activité. C’était l’une des demandes des syndicats. Ce dispositif permet de stocker des congés pour se les faire payer ou les décaler dans le temps.
Réactions en chaîne
Sans surprise, cette nouvelle forme édulcorée du projet de loi divise. Caroline de Haas à l’origine de la pétition qui a rassemblé plus de 1 million d’opposants a tranché laconiquement :
Ce projet, c’est pourtant pas compliqué, il suffit de le retirer. #loitravailnonmercihttps://t.co/Fk09UNmHvx
— Caroline De Haas (@carolinedehaas) 26 février 2016
Certains syndicats, « réformistes”, s’estiment satisfaits. La CFDT , qui affirme par la voix de Laurent berger, son secrétaire général : “Ce nouveau texte peut potentiellement devenir porteur de progrès », mais aussi le syndicat étudiant FAGE (Fédération des associations générales étudiantes) pour qui « ce qui a été présenté est une base qui permet la poursuite du dialogue”.
Parmi les mécontents, les syndicats FO et CGT qui appellent au rejet total de la loi, mais aussi le Medef qui se dit déçu par le “recul” sur les indemnités prudhomales.
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