“Il n’y a donc pas de limite chez ces groupuscules d’ultra-gauche qui depuis des mois, cassent, saccagent, détruisent les locaux du Parti socialiste.” Jean-Christophe Cambadélis, le Premier secrétaire du PS, ne mâche pas ses mots dans le communiqué qu’il a diffusé le 1er septembre. “Casser”, “saccager”, “détruire” : les mots sont forts, pour désigner l’action […]
« Il n’y a donc pas de limite chez ces groupuscules d’ultra-gauche qui depuis des mois, cassent, saccagent, détruisent les locaux du Parti socialiste. » Jean-Christophe Cambadélis, le Premier secrétaire du PS, ne mâche pas ses mots dans le communiqué qu’il a diffusé le 1er septembre. « Casser », « saccager », « détruire » : les mots sont forts, pour désigner l’action de vandalisme dont un local du PS a fait l’objet ce jeudi à Paris.
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Une « cinquantaine de personnes armées de barres de fer »
Le numéro 1 du PS relate qu’une « cinquantaine de personnes armées de barres de fer » s’en sont pris au local de sa fédération près de Nation. Il en appelle même à la solidarité de la classe politique, comme il l’avait fait précédemment lors du mouvement contre la « loi travail » :
« J’appelle, une fois encore, l’ensemble des responsables publics à prendre la mesure de la gravité de ces attaques. »
La maire de Paris, Anne Hidalgo, a également réagi sur Twitter en condamnant ces actes de dégradation :
Je condamne avec fermeté les dégradations à l’encontre de la permanence de la fédération de Paris du Parti socialiste. @PS_Paris
— Anne Hidalgo (@Anne_Hidalgo) September 1, 2016
« Oui il y a des dégats mais qui ne sont pas considérables », nuance toutefois Rémy Buisine, qui s’est rendu sur place pour rendre compte de l’étendue du « saccage ».
Quelques (légers) dégâts sur la vitre de la permanence du PS à #Paris (11eme) pr de nombreuses réactions politiques. pic.twitter.com/UPVE0UBs5v
— Remy Buisine (@RemyBuisine) September 1, 2016
Un rassemblement non-autorisé aurait débordé
Dans un autre tweet, il explique que selon un témoignage sur place « plusieurs des impacts sur la vitre étaient déjà présent depuis quelques semaines ».
La police a confié à l’AFP que ce local du PS a été pris pour cible lors « d’un rassemblement non autorisé d’une trentaine de personnes du côté de Nation. Au moment de la dispersion, il y a eu des dégradations du local du PS rue Alexandre Dumas. »
Le passage en force de la « loi travail » avant l’été avait suscité l’ire de nombreux manifestants qui s’en sont pris aux locaux du PS dans plusieurs départements.
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